Se dissoudre en roulant…

Ce lundi matin, en quittant Dieppe pour Rouen, les prévisisions météorologiques signalaient « un peu » de pluie et de vent…C’est un déluge d’eau qui nous est tombé dessus…

 

 

 

 

Heureusement bien équipé, nous vivons notre pire journée avec une route très vallonnée, un vent fort de travers et surtout froid qui progressivement nous gagne…Heureusement cette matinée s’achève en arrivant à nouvel hébergement pour une nuit avec du chauffage pour se réchauffer et sècher nos vêtements humides…FIN DE LA PREMIERE PARTIE…

 

 

 

 

Parcours réalisé en grande partie sur la départementale 100 et sa borne kilométrique vestige d’une autre époque, comme ce triste panneau électoral qui me rappelle que nous traversons des villages déserts, aux habitants invisibles mais pour beaucoup prêt à faire le grand saut vers l’inhunamité…Il n’y a que LUI pour sourire…Et toujours des boites à livres à explorer pour ses prochaines lectures…

 

 

 

 

Lundi 10 Juin…62 Kms / 3H29 de route pour 17,8 Kmh de moyenne.

 

 

 

 

 

DEUXIÈME PARTIE

 

 

 

Après un temps de repos nous quittons notre base située dans la commune du Mont St Aignan qui domine Rouen tout en haut de sa colline. Dans Rouen impossible de trouver un lieu pour protéger nos vélos ou bien à des tarifs trop élevés. Nous descendons pour admirer la cathédrale et déambuler dans les rues de la vieille ville qui l’entoure. Pour connaître l’histoire de toutes les époques de Rouen cliquez ICI

 

 

 

 

Au cœur de la ville totalement encerclé par des maisons avec malgré tout un parvis légèrement dégagé mais surtout avec sa façade totalement rénovée elle fait partie des plus belles cathédrales de France. Pour en savoir plus c’est ICI

 

 

 

 

 

 

Après la guerre, pour la reconstruction de la ville détruite, le choix est fait de conserver le plan ancien de la ville et la même largeur de rues, à la différence du Havre, qui préfère bâtir une ville nouvelle. La cathédrale ne rouvre qu’en 1956, les derniers îlots sont achevés en 1962.

 

Le 9 juin 1940, les troupes allemandes entrent à Rouen. L’armée française a fait sauter le pont pour empêcher le passage sur la rive gauche, mais n’a pu éviter l’occupation de la ville. Le quartier situé entre la cathédrale et la Seine a été touché par les combats et va brûler pendant une semaine, les Allemands interdisant l’intervention des pompiers. Une partie de la population a fuit la ville. Pendant 4 années, les Rouennais subissent la terreur nazie, les arrestations d’otages, les tortures, les exécutions, les déportations, les privations. À cela s’ajoutent les bombardements, en particulier ceux de la semaine rouge du 30 mai au 5 juin 1944 avec 400 bombes, d’une tonne chacune. 1500 personnes ont été tuées, la cathédrale est endommagée, Saint-Maclou, le Palais de Justice, une grande partie de la rive gauche, sont détruits. On compte 2 000 victimes et 40 000 sinistrés.

 

Comme le bombardement du 5 septembre 1944 sur la ville du Havre certaines villes de France ont été bombardés par les forces alliées sans se préoccuper ou au minimum de prévenir les civils...Le 30 août 1944, les Canadiens libèrent Rouen. La ville est un champ de ruines.

 

 

 

 

Rouen est aussi et peut-être surtout pour être le lieu du procès et du martyr de Jeanne d’Arc. Histoire complexe aux milles versions, compréhensions, perceptions.

 

Pour en savoir plus sur elle c’est ICI.

 

 

 

 

Le cinéma s’est souvent emparé de ce personnage historique voir mystique…ICI