MUMBAI !!!

Mumbai…

Capitale de l’État du Maharashtra. Avec ses villes satellites, sa population est estimée autour de 24 Millions d’habitants, soit la dixième plus peuplée au monde. New Delhi la capitale Indienne avec ses 32 millions d’habitants, reste encore loin de Tokyo mais son centre concentre davantage de personnes, soit plus de 20 millions. En 2035, 43 millions d’Indiens pourraient y vivre…Elle produit 5% du PIB soit 25% de la production industrielle, 40% du commerce maritime et 70% des transactions de capitaux de l’économie indienne. Une des dix plus importantes plateformes financières mondiales. Abrite la Banque de réserve indienne, la Bourse de Bombay, la Bourse nationale d’Inde et les sièges sociaux de nombreuses sociétés indiennes et multinationales. L’importance économique de la ville ainsi que son haut niveau de vie en comparaison avec le reste de l’Inde attirent des migrants de toutes les régions du pays, qui assurent à la ville une intense diversité sociale et culturelle. Sans oublier une des plus grandes industries cinématographiques du monde appelée Bollywood.

 

 

 

 

Départ de notre hébergement à GOA 9H15…45 minutes de taxi…Décollage à 13H11…14H28 Atterrissage…15H05 Taxi prépayé…1H10 de route dans un trafic hyper dense mais encore possible…16H15 nous sommes arrivés…Nous logeons dans un quartier populaire, un « Big Market » ! Point de départ et central  de nos explorations des trois prochains jours…Premières images.

 

 

 

 

Pour la très forte population de la ville présente certains problèmes…Manque d’eau et d’électricité. Les pauvres des bidonvilles vivent parfois tout près des riches dans leurs grands immeubles d’habitation. Au centre de la ville il y a Dharavi, le plus grand bidonville d’Asie. En 2011, 55% des habitants de Bombay vivent dans des bidonvilles. Densité de population 22000 hab/km2. Le taux d’alphabétisation de la ville est de 82%, supérieur à la moyenne nationale. Plus de 50% de l’accroissement démographique résulte de migrations depuis d’autres régions avec plus d’un million de personnes entre 1991 et 2001.

 

 

 

 

Aucune métropole indienne n’a une population aussi polyglotte que Bombay. Le Marathi, langue officielle du Maharashtra, est largement parlé, tout comme le Hindi, le Gujarati et l’Anglais. Un dialecte original, le Bambaiya mélange de marathi, de hindi et d’anglais d’Inde est courant dans la rue. L’anglais reste la langue principale de la vie économique et des employés de bureau. Bombay souffre…Pauvreté et chômage de masse, santé publique et système d’éducation inadéquats pour une part importante de la population. Les espaces constructibles sont rares, les logements sont chers, et les habitants demeurent généralement loin de leur lieu de travail, ce qui entraîne de longs trajets par des transports en commun ou un système routier saturés. L’explosion démographique pèse énormément sur les équipements, les infrastructures et les transports de la ville. La moitié de la population vit dans un bidonville. Celui de Dharavi, le deuxième plus peuplé d’Asie, compterait entre sept cent mille et plus d’un million d’habitants.

 

A bord de notre taxi, le temps d’accéder à notre ARBNB, nous longeons ou traversons de gigantesques chantiers pour de futures voies aériennes en voitures et trains. Certains chantiers sont arrivés à leurs termes, d’autres vont durer des années encore…

 

 

 

 

 

 

LES CASTES…

Une des plus anciennes formes de stratification sociale ayant survécu au fil des ans. Ce système, qui divise les hindous en groupes hiérarchiques rigides basés sur leur karma (travail) et leur dharma (le mot hindi pour religion, mais ici devoir) serait vieux de plus de 3000 ans et très complexe.

 

 

 

 

 

 

Manusmriti…

Considéré comme le livre le plus important et faisant autorité sur le droit hindou et datant d’au moins 1000 ans avant la naissance du Christ, « reconnaît et justifie le système des castes comme base de l’ordre et de la confiance dans la société »...Le système de castes divise les hindous en quatre catégories principales… les Brahmanes, les Kshatriyas, les Vaishyas et les Shudras. Beaucoup pensent que les groupes sont originaires de Brahma, le dieu hindou de la création.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au sommet de l’ordre hiérarchique se trouvaient les Brahmanes, principalement des enseignants et intellectuels qui viendraient du chef de Brahma. Puis les Kshatriyas, ou guerriers et dirigeants. Troisième place pour les Vaishyas, ou les marchands, qui ont été créés à partir de ses cuisses. Au bas de l’échelle les Shudras, pour tous les travaux pénibles. Les castes principales ont été divisées en environ 3 000 castes et 25 000 sous-castes, chacune en fonction de la profession spécifique. En dehors de ce système de castes hindoues, il y avait les Achhoots, les Dalits ou les Intouchables.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les progrès réalisés en Inde dans la lutte contre la discrimination fondée sur la caste n’ont pas entraîné les changements nécessaires. Pendant des siècles, la caste a dicté presque tous les aspects de la vie religieuse et sociale hindoue, et chaque groupe a une place spécifique dans cette hiérarchie complexe. Les communautés rurales ont longtemps été organisées sur la base de castes. Les castes supérieures et inférieures vivaient presque toujours dans des colonies séparées, les puits d’eau n’étaient pas partagés, les Brahmanes n’acceptaient même pas de boire dans les mêmes puits que les Shudras, et on ne pouvait se marier qu’au sein de sa propre caste.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le système accordait de nombreux privilèges aux castes supérieures, tout en permettant la répression des castes inférieures par les groupes privilégiés. C’est un système qui a souvent été critiqué pour son caractère injuste et régressif. Et pourtant, elle est restée pratiquement inchangée pendant des siècles, laissant les gens pris au piège dans des ordres sociaux fixes auxquels il était impossible d’échapper.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malgré les obstacles, certains Dalits et autres Indiens de caste inférieure, comme B.R. Ambedkar, auteur de la Constitution indienne, et K.R. Narayanan, qui est devenu le premier président Dalit de la nation, en sont venus à occuper des postes prestigieux dans le pays. Cela a été possible parce que, selon les historiens, jusqu’au XVIIIe siècle, les distinctions formelles de caste avaient une importance limitée, les identités sociales étaient beaucoup plus souples et les gens pouvaient facilement passer d’une caste à l’autre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les britanniques ont fixé des limites strictes qui ont fait des castes la caractéristique déterminante de l’Inde utilisé par les recensements. pour créer une société unique avec un droit commun facilement gouverné. La Constitution de l’Inde indépendante interdit la discrimination fondée sur la caste. pour corriger les injustices historiques et offrir des conditions égales à ceux qui avaient été désavantagés, en 1950 des quotas dans les postes gouvernementaux et les établissements d’enseignement pour les castes et les tribus, les plus basses dans la hiérarchie. 1989, les quotas ont été étendus pour inclure un groupement appelé les CBO (autres classes arriérées) qui font partie des castes traditionnelles supérieures et des castes inférieures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur les dernières décennies, avec l’éducation laïque et l’urbanisation, l’influence des castes a diminué, surtout dans les villes où les castes vivent côte à côte. Les mariages inter-castes sont de plus en plus fréquents. Dans certains États du sud et dans l’État du Bihar, au nord, de nombreuses personnes ont commencé à utiliser un nom inspiré des mouvements de réforme sociale. Mais malgré les changements, les identités de caste restent fortes et les noms de famille sont presque toujours une indication de la caste à laquelle une personne appartient.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Dalits constituent 15% à 18% de la population et continuent de souffrir de discrimination malgré les progrès réalisés. Diverses communautés ont demandé à être reconnues en tant qu’organisations communautaires. En 2016, de violentes protestations de la communauté Jat à Haryana ont eu lieu et la communauté Patel a mené de grandes manifestations au Gujarat en 2015 pour demander l’accès aux quotas de castes prévus. Tous deux sont des communautés prospères et politiquement dominantes, mais ils affirment qu’un grand nombre de leurs communautés sont pauvres et souffrent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certains disent que le système de castes aurait déjà disparu si les politiciens ne l’avaient pas régulièrement relancé. Lors des élections, de nombreux groupes de castes continuent à voter en bloc et sont courtisés par des politiciens qui n’ont pas beaucoup de succès. En conséquence, ce qui devait à l’origine être un plan temporaire d’action positive visant à améliorer la situation des groupes défavorisés est devenu un exercice de rattrapage des votes pour de nombreux politiciens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour en savoir plus sur les castes…

 

Cliquez ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Suivre…