Le train sifflera…

ÎLE ROUSSECALVI en train…Mardi 10 Mai. 

 

Troisième journée « Cool » avant d’enchaîner 4 jours de vélos annoncés accidentés, mais chut elle ne le sait pas…Ce matin départ vers Calvi pour voir à quoi ressemble ce village marin avec son port et sa citadelle qui domine l’ensemble de la baie.

 

 

 

 

Le train des plages entre Calvi et île Rousse, nommé aussi le « tramway » des plages, où leU Trinichellucomporte en tout 15 arrêts facultatifs. Le trajet dure environ 40 minutes. La gare de Calvi est le terminus mais également le point de départ de la Balagne en direction de Corte, Bastia et Ajaccio.  En voiture ! pour un aller retour très bucolique et reposant. De la fenêtre, images d’une Méditerranée aux couleurs de toutes les nuances avec une côte chargée de villas des plus modestes aux plus riches.

 

 

 

A l’approche de Calvi nous ne voyons qu’elle…La Citadelle !!!

 

 

 

 

 

Calvi « la charmeuse »…

 

Des fouilles archéologiques menées dans la proche région de Calvi attestent d’une occupation dès le néolithique (de 5 000 à 2 500 avant JC). La situation stratégique de l’île a conduit les Romains à s’installer à partir de 259 avant JC et développer une agriculture autour du blé, de la vigne, de l’olivier et de l’élevage des ovins et bovins. S’ouvre ainsi une longue période de paix au cours de laquelle Calvi devient un port pour les navires marchands. Au IVème siècle après JC, le déclin de Rome livre la Corse aux barbares…Vandales, Byzantins, Ostrogoths, Maures…les invasions se succèdent et nuisent aux échanges commerciaux et finissent par détruire Calvi. Au XIIIème siècle, la Corse est administrée par les républiques italiennes de Pise et de Gênes. A partir de1245, des seigneurs locaux s’affrontent pour la conquête de Calvi. Lassés par cette guerre, en 1278, les calvais sollicitent la protection de Gênes. L’édification de la citadelle commence alors. L’année 1284 marque la défaite de Pise et la Corse passe définitivement sous administration génoise. En 1420, le roi Alphonse V d’Aragon conquiert la ville, mais après l’échec de ce dernier devant Bonifacio, les habitants de Calvi se soulèvent et déciment la garnison espagnole. 1553…Les français envahissent l’île. Alliés aux turcs et aux troupes rebelles de Sampiero Corso, ils assiègent Calvi en 1555. La ville résiste et les français renoncent. Pour honorer la fidélité de Calvi, la république de Gênes fait apposer une plaque à l’entrée de la citadelle, sur laquelle on peut encore lire « Civitas Calvi semper fidelis » Calvi toujours fidèle. Après une longue période de paix et de prospérité pour la Corse, redevenue génoise, une révolte paysanne, consécutive à une famine, éclate dans l’île en 1729. Calvi choisit de soutenir Gênes en accueillant les troupes françaises venues cette fois-ci prêter main forte aux génois. Après de multiples insurrections, Pascal Paoli est élu Général de la Nation en juillet 1755. En 1758, il fonde L’Île Rousse pour contrebalancer le pouvoir des « présides » génois de Calvi et Algajola. En mai 1768, Gênes cède la Corse à la France, soit un an avant la naissance de Napoléon Bonaparte à Ajaccio. Pendant l’été 1794, les anglais font le siège de Calvi où s’est retranchée une garnison de l’armée française. Les calvais finissent par se rendre après 40 jours de siège. La ville, détruite par la violence des assauts, mettra plus d’un siècle à reconstruire sa prospérité. Elle sera administrée par les anglais pendant deux ans avant d’être restituée à la France.

 

La fin du XIXème siècle est marquée par l’avènement du tourisme en Corse. Le port de Calvi commence à accueillir des bateaux de plaisance et des paquebots. A partir des années 20, le développement des infrastructures hôtelières, des moyens d’accès et de communication mettent Calvi et la Balagne sur la voie du tourisme moderne.

 

 

 

Retour à l’Île Rousse avec sa petite sirène, son église et comme dans de nombreuses villes et villages le buste de  Pascal Paoli  héros décisif de l’histoire Corse au XVIIIème siècle.

 

 

 

Tout au bout de la ville il y a un piton rocheux à gravir pour admirer le vol d’oiseaux marins et admirer le départ d’un ferry que nous retrouverons dans 15 jours mais à partir de Bastia, point de départ de notre voyage.

 

 

 

 

 

 

Carine notre hôte, est une artiste passionnée en céramique et poterie. Nous étions bien dans son parc a rêver d’une Corse plate…Avant de repartir pour 4 jours consécutifs pour des étapes qui s’annoncent sportives…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Suivre…