Changement de décor…

 

 

Sur les trois autres jours, nous avons exploré le Nord et l’Est de l’île beaucoup plus intéressant que cette rue unique, et cet alignement ininterrompu de Resorts de luxe ou pas et de boutiques qui vendent toute la même chose Made in China…

 

Dans un premier temps en totale liberté sans nous laisser guider par Google Maps pour faire des stops sur ce que nous découvrons. Les 2ème et 3ème jours en se connectant pour trouver des lieux impossibles à trouver sans…



 

 

La côte Est est rocheuse, avec mangrove et d’incroyables pontons…Derniers témoins des guerres vécues entre 1940 et les années 70…Sans indications sur pourquoi et comment ils sont là et rien sur la vraie histoire.

 

 

 

 

Autour d’un très grand ponton, il y a de nombreux bateaux de pêche qui sortent la nuit équipés de longues perches latérales avec de multiples lampes. Mais partent-ils encore tous..? Dans la journée tout est désert, pas un pêcheur, ni bruit des moteurs…Avec ces bateaux vieillissants nous sommes loin de la pêche moderne et industrielle qui détruit partout dans le monde les fonds marins de toutes les mers et maltraite les équipages dans un esclavage moderne…Lire le rapport à suivre…

 

 

 

 

La Thaïlande a été déclassée par le rapport TIP 2021 sur la traite des personnes (Trafficking in Persons), publié tous les ans par le bureau du département d’État américain, chargé de surveiller et lutter contre la traite des personnes. Selon le rapport, le pays a été rétrogradé à cause de son incapacité à lutter contre le travail forcé des travailleurs migrants. Malgré les efforts entrepris, les auteurs du rapport soulignent les accusations persistantes évoquant des conditions de travail forcé dans de nombreux secteurs de l’économie thaïlandaise, dont le secteur de la pêche.

 

Ae, un homme discret d’une cinquantaine d’années, a passé presque toute sa vie dans les rues de Bangkok, depuis qu’il s’est enfui de chez lui étant enfant. « Mes parents ne s’occupaient pas de moi. Ils ne voulaient pas de moi », raconte Ae, un Thaïlandais qui se fait appeler par son surnom parce qu’il ne connaît pas son nom légal. Au fil des années, il a survécu en mendiant et en fouillant les poubelles. Par ailleurs, bien que ne sachant ni lire ni écrire, il vendait des journaux aux passants. Mais un jour, il y a quelques années, la chance a semblé lui sourire de nouveau, du moins en apparence. Un homme est venu le voir en lui offrant du travail sur un bateau de pêche….Il disait que je pouvais gagner beaucoup d’argent, se souvient-il. Le sans-abri, qui n’avait toujours eu que quelques pièces en poche, a sauté sur l’occasion. Mais il explique que ce nouveau travail ne lui a apporté que davantage de souffrances. Au lieu d’un salaire décent, il ne gagnait rien et travaillait dur toute la journée sur le bateau, durant des sorties au large qui pouvaient durer plusieurs mois. Le travail était éprouvant, mais il ne pouvait pas refuser… Ils auraient pu me pousser par-dessus bord, et personne n’aurait rien su. Il a finalement pu s’enfuir. Un jour, une fois le bateau rentré au port, il a débarqué discrètement et s’est caché sous une maison sur pilotis.

 

 

 

 

Ae est loin d’être le seul à être tombé au piège des filières irrégulières et informelles du secteur de la pêche en Thaïlande avec un marché de 7 milliards de dollars US, accusé depuis longtemps de trafic humain et de conditions de travail inhumaines. L’industrie emploie environ 800 000 personnes dans le pays, dont une majorité de migrants venus de Birmanie, du Cambodge et du Laos. Au fil des années, de nombreux rapports ont dénoncé ces pratiques. Une fois les ouvriers pris au piège de ces réseaux de trafiquants, ils se retrouvent à bord et au large, à la merci des responsables. Beaucoup de victimes affirment avoir vu des collègues assassinés à bord pour avoir refusé d’obéir…J’ai vu un meurtre de mes propres yeux, ils ont commis de nombreux abus, dont des violences et des meurtres commis au large, ls torturaient et assassinaient les pêcheurs, puis ils les jetaient à la mer…Explique Tun Thet Soe immigré birman, une victime qui, comme Ae, a pu s’échapper, et qui a témoigné auprès de l’ONG Environmental Justice Foundation.

 

En 2009, une enquête de l’UNIAP (le programme interagences des Nations Unies sur le trafic des êtres humains) a constaté que les deux tiers des victimes, interrogées après avoir travaillé sur des bateaux de pêche thaïlandais, ont été témoins du meurtre d’un de leurs collèges. Toutefois, ce n’est pas seulement la menace de violences ou de meurtres qui pèse lourdement sur les pêcheurs, mais aussi une routine incessante et un travail éreintant…Les conditions de travail sur les bateaux de pêche sont connues pour être éprouvantes. Dans de nombreux rapports, des ouvriers parlent de journées de 18 à 20 heures de travail, avec une nourriture insuffisante et un manque d’accès aux soins. Entre 14 et 18 % des migrants affirment avoir été victimes de ces trafics, explique le Borgen Project, un groupe basé aux États-Unis qui travaille sur les abus des droits du travail à travers le monde. Les menaces et les violences sont courantes, ainsi que des longues périodes de travail sans être autorisé à quitter le bateau, parfois durant plusieurs années. Ces conditions affectent des migrants de toutes origines, mais les migrants sans papier sont les plus vulnérables.

 

 

 

 

Beaucoup de travailleurs migrants démunis sont attirés sur les navires de pêche par de fausses promesses. D’autres se retrouvent coincés par des situations de servitude pour dettes, ce qui affecte plusieurs centaines de milliers de travailleurs précaires rien qu’en Thaïlande, selon l’organisation australienne Walk Free, qui lutte contre l’esclavage moderne à l’échelle mondiale. La servitude pour dette, une forme moderne de servage, est un stratagème qui force les ouvriers à payer des sommes élevées afin de décrocher un travail. Ils se retrouvent endettés et forcés de travailler gratuitement pour rembourser l’argent. Le secteur de la pêche thaïlandaise, qui a subi de nombreuses pressions internationales sur ces abus et pratiques, a fait quelques efforts dans ce domaine. En 2015, l’Union européenne a adressé un « carton jaune » à la Thaïlande en guise d’avertissement. Elle a menacé d’imposer une interdiction commerciale sur les produits de pêche issus du pays d’Asie du Sud-Est, à moins que l’industrie ne cesse les violations des droits de l’homme comme le travail forcé.

 

En 2019, l’Union européenne a reconnu les progrès du pays dans ces domaines. Toutefois, tout ne va pas pour le mieux. Malgré la mise en place de règles strictes, l’application des lois reste laxiste et la corruption est généralisée. Selon les militants pour les droits de l’homme, des entrepreneurs peu scrupuleux peuvent continuer d’exploiter leurs ouvriers en toute impunité. Cela concerne particulièrement les travailleurs migrants venus de pays comme la Birmanie et le Cambodge, d’autant plus que beaucoup d’entre eux travaillent illégalement en Thaïlande. Ils sont donc peu susceptibles de solliciter ou recevoir de l’aide des autorités thaïlandaises….Beaucoup de ces migrants sans papiers sont comme des fantômes en Thaïlande, ils sont venus dans le pays illégalement, donc ils risquent d’être traités comme des criminels s’ils osent élever la voix explique un militant thaïlandais qui préfère rester anonyme…Malgré les progrès, la Thaïlande a été rétrogradée par le rapport TIP 2021 sur le trafic des personnes (Trafficking in Persons un rapport annuel publié par le bureau du département d’État américain, chargé de surveiller et lutter contre la traite des personnes). Le département d’État américain estime que l’an dernier, malgré les efforts entrepris, les autorités thaïlandaises ont lancé beaucoup moins d’enquêtes sur les trafics, poursuivi moins de suspects et condamné moins de trafiquants comparé à 2019. Les auteurs du rapport soulignent les accusations persistantes affirmant que des travailleurs migrants se sont retrouvés coincés dans des conditions de travail forcé, par force ou par ruse, dans de nombreux secteurs de l’économie thaïlandaise. De son côté, le gouvernement et son Premier ministre thaïlandais, continue de minimiser l’étendue du problème.



 

 

Bien sur, je ne parle pas de cette pêche artisanale qui souffre de la surpêche. Pour nous de passage, nous ne voyons que l’aspect désuet et authentique de ces bateaux qui surgissent de la mangrove…

 

 

 

 

Les retrouver à quais si proche des habitations des familles de marins.

 

 

 

 

En Thaïlande il y a 30 000 temples Bouddhistes, sur l’île quelques uns. Deux sont à voir, le premier avec une « cheminée » très inhabituelle…

 

 

 

 

Le second pour sa décoration extérieure et ses peintures intérieures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans un autre village, avec un batelier qui nous rappelle la baie d’HAlong terrestre, embarquement sur une barque à fond très plat et très instable…Pour longer et découvrir la mangrove, extraordinaire phénomène naturel très présent sur cette partie de Koh Chang

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne saurons rien de lui, ni de son village.

 

Ici, la barrière de la langue est totale…

 

 

 

 

 

 

 

Tout au bout de l’île, toujours côté Est sur une route en dalles de béton, nous avons enfin trouvé « Long Beach » !…Une plage pas vraiment déserte, avec son bar et ses quelques maisons en bois, mais suffisamment sauvage pour profiter d’un moment de calme. 

 

 

 

 

Sauvage…Les singes sont très présents sur le parking et lorsqu’ils montrent les dents pour récupérer le sac que vous tenez à la main, c’est une sensation assez particulière…

 

 

 

 

 

Encore plus loin…Un mémorial écrit en Thaï. Il commémore une des très rares victoires Françaises…Ici à Ko Chang en 1941 une bataille navale a été engagée par le régime de Vichy, une France colonialiste qui se croyait la plus forte et maltraitait, exploitait les populations locales ici et ailleurs…

 

 

 

 

Koh Chang la victoire perdue…

 

Au début de la guerre Franco-Thaïlandaise 1940-1941, le Japon qui lorgne sur les colonies françaises en Indochine, souhaite profiter de la défaite française de 1940, pour pouvoir réaliser ses rêves expansionnistes avec l’appui de son allié siamois. Le Siam, qui deviendra la Thaïlande en 1939 sous l’influence du général Phibun, premier ministre, et qui cumule les postes de ministre de la défense, des affaires étrangères et de chef de l’armée, traverse alors une période ultra nationaliste sous l’influence du Japon. Phibun noue des alliances avec le gouvernement japonais et popularise des thèses affirmant la supériorité de la « race Thaï ,» ainsi que des campagnes contre l’importante minorité chinoise de Bangkok et les autres minorités ethniques. L’armée devient aussi un foyer d’industrialisation. Dès la fin de 1940, la Thailande, qui revendique la souveraineté sur les territoires français situés à l’est du Mékong, masse ses troupes aux frontières du Cambodge, et commence une série d’incursions sur le territoire du Protectorat français. Fin 1940, le France est affaiblie par sa défaite contre l’Allemagne, et la Thaïlande profite de cet affaiblissement pour attaquer l’Indochine française. Le but était de récupérer les territoires perdus situés au Laos et au Cambodge, pris par la France entre 1893 et 1907. Le 16 janvier 1941, la France lance une large contre-offensive terrestre sur des villages thaïlandais, où se déroulent de féroces combats. Alors que la situation à terre est critique pour la France, le gouverneur général de l’Indochine, l’amiral Jean Decoux, donne l’autorisation à l’amiral Jules Terraux, commandant la Marine nationale en Indochine, d’exécuter une opération contre la Marine thaïlandaise.

 

 

 

 

À l’issue du combat qui dure un peu moins de deux heures, le bilan est lourd côté thaïlandais. Une bonne partie de la flotte de guerre thaïlandaise moderne est détruite. Une centaine d’hommes sont morts sur les navires détruits du côté thaïlandais. Plusieurs officiers japonais présents à bord des bâtiments siamois périssent dans l’affrontement. La flotte française est intacte. La Thaïlande, pays calme à la population aimable et docile, engagée dans une modernisation à outrance et à qui l’imitation naïve des fascismes en vogue donne des ailes. La « Colonie », ce territoire où la France n’est pas chez elle mais qui est la France, une France d’Asie, lointaine et isolée, qui se nomme encore l’Indochine et n’obéit plus qu’à ses propres règles, palliant son manque de moyens par l’étalage d’un faste comme jamais auparavant l’occasion ne lui en avait été donnée. La compétition a-t-elle un sens sous ces cieux écrasés par la chaleur, quand le vieux monde s’écroule sous les coups de boutoir conjugués de l’ordre nouveau hitlérien et du nouvel ordre américain ? Sous le regard intéressé du prédateur japonais en embuscade ?

 

Une guerre incongrue dans un conflit qui les dépasse. Alors qu’importe qu’une excroissance tropicale improbable ait offert à la Mère patrie sa seule victoire navale flotte contre flotte des deux guerres mondiales réunies. Ses artisans resteront toujours des pestiférés, aucun navire battant pavillon tricolore ne portera jamais fièrement sur ses flancs le nom de Koh Chang. Dans une époque où les passions ambiguës, flamboyantes dans leur déraison, s’exacerbent, s’exonérant enfin des contraintes communes, la fantaisie et l’excès ne sont-ils pas les derniers repères, l’apogée voluptueux de l’illusion ? Luxe, opium, sexe, domination. Le destin croisé d’un officier de marine français et de son frère d’adoption thaïlandais quand tous les repères s’inversent.

 

 

 

 

 

Ci-dessous, extrait du roman Koh Chang la victoire perdue avec comme toile de fond historique, la guerre et la bataille navale de Koh Chang. Ecrit par Éric Miné, né en 1960 à Paris. Après des études à Sciences-Po, exercera dans la capitale des professions de commerce et y dirigera des entreprises de communication. A l’occasion d’un voyage au Laos, au tout début des années 90, il découvre l’Extrême-Orient et, séduit par une liberté et une simplicité naturelle des rapports humains qu’il ne trouve plus en Occident, il décide de s’y installer. Constatant alors une curieuse alchimie entre ces peuples lointains et l’âme française une fusion intime qui semble résister aux épreuves de l’Histoire, il nous en révèle aujourd’hui les ingrédients en illustrant par la voie romanesque cette Asie toujours au cœur d’une passion française.

 

Belle victoire navale que celle de Koh Chang. Mais qui ne sera jamais célébrée, fêtée. Aucun navire français ne portera jamais sur ses flancs les noms de Bérenger, de Decoux, ou de cette île où vous avez triomphé. Pour les nouveaux maîtres de l’Histoire, vous êtes condamnés à l’oubli, salis de la tache indélébile du pétainisme. La Thaïlande peut continuer de commémorer fièrement son succès. Personne n’ira lui en contester la paternité. C’était une guerre pour rien, une bataille inutile. Une victoire perdue.

 

Allonge-toi…Laurent s’exécuta. Il entendit Anucha craquer une allumette à ses côtés. La faible lueur d’une lampe à huile auréola le jeune homme qui s’affairait déjà sur un plateau. Agenouillé, Anucha vérifiait le bambou de la pipe. Il malaxa longuement une boulette d’opium contre le verre chaud de la lampe avant de la coller sur le fourneau.

 

Tiens…La première aspiration lui racla la gorge et le fit violemment tousser. L’émanation bienfaisante s’immisça dans tout son corps, imbiba tous ses pores. Ses bras, ses jambes flottaient sous l’effet apaisant du massage de son frère. Sa fournée achevée, il en prit une seconde, puis une autre. Bientôt Anucha ne fut plus qu’un elfe, un page intemporel. Il savait sa présence mais ne pouvait plus le voir. Que crois-tu donc ? Que la vieille Europe aurait pu durer encore des années comme ça ? Avec ses colonies, ses marchés protégés, ses bons indigènes reconnaissants qui produisaient pour rien les matières premières dont elle avait besoin. Tu crois que la France dopée au pastis et aux ritournelles de Maurice Chevalier en avait encore pour longtemps dans l’ère moderne ? Non, Laurent, ce monde-là, en 40, il était déjà mort. Si l’Axe avait gagné, tes Viets qui brandissent maintenant leur chiffon rouge, ils auraient défilé au pas de l’oie. C’est du pareil au même.

 

 

 

 

 

 

Prémice de la guerre d’Indochine débutée en 1946 et achevée à Dien Bien Phu qui tombera le 7 mai 1954 vaincu par un ancien institeur le général Giap et ses incomparables combattants Viets…Quelques années plus tard ils seront victorieux des Américains tant de fois raconter par le cinéma Ici et Ici.

 

 

 

 

 

 

 

Comment de pas évoquer Madeleine RIFFAUD jeune femme résistante condamnée à mort…Poètesse, devenue journaliste au cœur de la guerre pour la raconter cette guerre mais du côté Vietnamien par deux livres, un au Sud et l’autre au Nord. Un destin extraordinaire racontée par elle en collaboration avec un auteur et un dessinateur de BD. Elle vient de décédée à 100 ans. Lisez sa vie.

 

 

Paris n’était plus pour moi qu’une escale. Après la guerre d’Algérie, mes blessures d’Oran rafistolées, j’avais traîné caméra et machine à écrire de la jungle du Sud-Viêt-nam à Hanoi, du Cambodge aux montagnes des partisans lao, passé par l’Afrique noire chez les Pygmées, violé les frontières de l’Angola avant de retourner au Sud-Est asiatique. Après la signature des Accords de Paris sur la paix au Viêt-nam, je me trouvai au feu rouge, moteur tournant à vide. J’en profitai pour tomber malade puis pour m’apercevoir que je ne connaissais plus mon pays. J’avais perdu mes racines.  Madeleine Riffaud Les linges de la nuit

 

 

 

 

 

Dernier jour avec moins de scooter et la découverte d’un temple Chinois… 

 

 

 

 

…Vivre nos dernières heures à Koh Chang, sur une magnifique plage d’un Resort privé…Derniers bains dans les eaux de la mer d’Andaman et demain remonter vers Bangkok puis rejoindre Kanchanaburi. 

 

 

 

 

Avant cette rencontre inattendue,  familiale et joyeuse  ! 

 

 

 

 

Vous pouvez trouver des hébergements avec de gigantesques écarts de prix et de prestations. Du calme au Sud de la côte Est mais loin de tout.

 

 

 

 

A l’Ouest, excepté les Hotels inabordables, les hébergements sont le long de la route. Notre choix, GRAND TREE sur la partie Nord avec piscine, un bungalow aagréable pour les repas, au menu…Poulets/Mangues/Ananas…Les restaurants et stands de rues n’inspiraient pas confiance et manger au bord de la route…Sans oublier son accueil et le branchement extérieur pour la rédaction des articles dans la nuit…

 

 

 

 

 

 

 

 

A SUIVRE……