Bourvil. Destin brisé…

Sa frange, sa voix de fausset, son rire idiot, sa longue tête et son air d’ahuri le font d’abord ranger dans les rôles de bêtas campagnards et de benêts susurrant des chansons bon enfant. Mais derrière ces inepties de bouffon rural, sommeillent une sensibilité et un cœur gros comme ça, c’est pourquoi il est passé sans difficulté du rire aux larmes. 60 films en 25 ans de carrière et dans sa filmographie des films  comiques ou bien dramatiques qui ont marqués sont époque.

 

 

Bourvil, de son vrai nom André Robert Raimbourg, est né le 27 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare en Seine-Maritime. Il passe son enfance dans le village de Bourville et, comme son cousin Lucien Raimbourg exerce déjà le métier d’acteur, il prend ce nom comme nom de scène pour éviter la confusion. Après un apprentissage de boulanger, il décide de partir à Paris pour tenter sa chance comme chanteur, surtout dans des radio-crochets au début. Il devient connu grâce à sa chanson “Les Crayons” qu’il interprète dans le film La Ferme du pendu. Son jeu comique et ses rôles de grands naïfs le font adorer des Français, surtout dans les films où il donne la réplique à Louis de Funès. Incarnant les Français moyens, les imbéciles heureux, avec sa timidité et sa gaucherie, Bourvil fleurait bon le terroir et le cidre de sa belle Normandie natale, c’était un homme simple et chaleureux qu’on saluait amicalement dans la rue et pour qui le mot “star” n’existait pas, jamais prisonnier de la gloire ou des apparences, c’était tout simplement un merveilleux acteur.

 

Certains de ses films sont devenus de grands classiques…Le Corniaud – La Grande Vadrouille de Gérard Oury. Il joue aussi aux côtés de Jean Marais dans deux films en costumes en valets maladroits dans les films de cape et d’épée Le Bossu et Le Capitan.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bourvil n’accepte pas que les rôles comiques, des films dramatiques marquent un tournant dans sa carrière. Ici, éclatent ses profondes qualités humaines…

 

La Traversée de Paris – Fortunat – Les grandes gueules – Le Cercle rouge

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il meurt de maladie à 53 ans, le 23 septembre 1970 à Paris.