Au coeur de la cité.

Notre hotel est situé tout près du fleuve CHAO PHRAYA. Après avoir déchiffré le fonctionnement des lignes fluviales, nous rejoignons le « Pier » le plus proche à 5 minutes à pied pour embarquer sur un bateau au fanion orange (30 centimes) qui nous dépose sur la rive opposée pour utiliser un bac (10 centimes) et traverser le fleuve…Magie du commerce. Les accès dans les temples sont entre 200baths 6€ et 500baths 15€ pour le plus prestigieux.

 

 

 

 

 

 

 

Le CHAO PHRAYA แม่น้ำเจ้าพระยา, ou Maenam Chao Phraya, le titre de noblesse thaïlandais le plus élevé. Il est le plus important fleuve de Thaïlande après le Mékong et la Salouen. C’est aussi le seul des trois à couler entièrement dans le pays, dont il constitue encore aujourd’hui l’axe majeur de transport et de commerce. Il se forme au confluent des rivières Ping et Nan et s’écoule vers le sud pendant 372 km, avant de se jeter dans le golfe de Thaïlande. La vallée du Chao Phraya est une grande région productrice de riz.

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut lieu du tourisme de masse avec ces milliers de visiteurs au même moment…La beauté du site fait oublier un instant ce que ce tourisme représente…De plus la hauteur des édifices permet des photos sans trop de parasitages malgré une lumière déjà haute.

 

 

 

 

Wat ARUN

 

Chef-d’œuvre architectural, alliant harmonieusement esthétique traditionnelle thaïlandaise et influences artistiques variées. C’est un mélange de spiritualité, d’histoire, et d’art qui attire instantanément le regard et captive l’âme.Témoin silencieux de l’histoire mouvementée de la capitale thaïlandaise et un symbole de la spiritualité profondément ancrée du pays. Une ode à la grandeur et à la dévotion du peuple thaïlandais. Un des plus beaux temples de Bangkok et un incontournable des choses à faire à Bangkok.

 

Connu pour son prang central le Wat ARUN est l’expression d’une transition architecturale entre les tours pyramidales d’inspiration hindoue et les éléments bouddhistes avec salle d’ordination et viharas. Il témoigne également d’une transition politique, entre la fin du royaume d’Ayutthaya et l’avènement de Bangkok en tant que nouvelle puissance sous la direction des dynasties Thonburi et Chakri. La date exacte de fondation du temple n’est pas mentionnée dans les sources historiques. Des preuves solides affirment qu’un ancien monastère du nom de Wat MALOK existait autrefois sur le site depuis l’ère Ayutthaya. C’était vers le milieu du XVIIe siècle. Le Wat ARUN tire son nom d’ARUNA, le dieu solaire des hindouistes. D’où vient l’appellation « Temple de l’Aurore ».

 

 

 

 

Le temple est né durant l’âge d’or de Thonburi, qui succéda au royaume révolu d’Ayutthaya. Après la prise de Thonburi, Taksin Le Grand réalisa le vœu qu’il fit au Bouddha de restaurer son temple s’il parvient à écraser les Birmans. La nouvelle construction est baptisée Wat CHAENG. Le Bouddha d’Émeraude y a été conservé de 1770 jusqu’en 1785, où il a été déplacé au Grand Palais. Lorsque Rama Ier détrôna Taksin en le tuant et se fit couronner roi, le Wat ARUN perdit du coup son titre de « temple royal » au profit de Wat PHO. En effet, le fondateur de la dynastie Chakri décida de construire une capitale sur la rive orientale du fleuve, la future Bangkok. Il s’ensuivit de longues années de décadence. Au XIXe siècle, l’édifice a été intégralement remis en état à la demande de Rama II. Les travaux se sont poursuivis jusqu’au règne de Rama III (1824–1851). Le sanctuaire-tour principal date de cette période. Le Wat ARUN doit sa forme actuelle aux récentes retouches accomplies entre 2013 et 2017 sous le patronage du Département thaïlandais des Beaux-Arts. Le ciment a été remplacé par de la chaux blanche pour respecter l’architecture d’origine du monastère.

 

 

 

 

La circonférence de la base de la structure est de 234 mètres. Le prang central (stûpa ou chedi coiffé d’un prang de 15 m de haut) s’élève à 82 m. Dans l’iconographie bouddhiste, le prang central est considéré comme ayant trois niveaux symboliques de bas en haut avec Le Traiphum, qui évoque les trente et un mondes de la réincarnation, le paradis Tavatimsa, la sphère des trente-trois dieux, où tous les désirs sont exaucés et le Devaphum, le sommet du mont Meru surmonté de la foudre (vajra), l’arme d’Indra. Le très fort taux d’inclinaison des escaliers du prang central atteste de la difficulté d’atteindre les niveaux supérieurs de l’existence.

 

 

 

 

La pièce maîtresse du temple est son prang (stupa ou tour) central. Haut de près de 80 mètres, ce prang imposant est un exemple éblouissant de l’architecture khmère. Il est entouré de quatre tours plus petites, toutes richement décorées et représentant les quatre vents. Ce qui distingue réellement le Wat ARUN des autres temples de Bangkok est l’utilisation intensive de morceaux de porcelaine et de céramiques pour décorer les prangs. Ces morceaux ont été récupérés de navires chinois qui utilisaient ces céramiques comme ballast et les abandonnaient à leur arrivée en Thaïlande. Le résultat est une mosaïque éblouissante de couleurs et de motifs qui scintillent à la lumière du soleil. À l’intérieur du temple, diverses statues de Bouddha et de divinités hindoues racontent des histoires des textes sacrés. La figure dominante est celle du Bouddha présidant à la fin des jours, témoignant de la transition entre le monde matériel et l’au-delà. Chaque détail du Wat Arun, des marches raides du prang central, symbolisant la difficulté d’atteindre des niveaux supérieurs de l’existence, aux gardiens mythiques qui se tiennent à l’entrée, témoigne de la profonde dévotion et de l’attention méticuleuse portée à la création de ce sanctuaire.

 

 

 

 

L’emplacement stratégique du temple, à l’ouest du fleuve Chao Phraya, lui a donné une place d’importance non seulement spirituellement, mais aussi dans les manœuvres politiques et militaires de la ville. Durant les invasions et les guerres, le temple a servi de forteresse défensive, jouant ainsi un rôle dans la sauvegarde de la cité.

 

 

 

 

Wat symbole d’un tourisme de tous les contrastes…La beauté incomparable du site témoigne de la richesse du pays il y a plus de 200 ans et ses incontournables et grands espaces de vente de Tee-Shirts et autres « souvenirs » aux scéances photos en tenues traditionnels avec photographes dédiés…

 

 

 

 

Il est 11H du matin et le temple devient plus que fréquenté, bientôt débordé.. ? Il est temps de partir, retraverser le fleuve et marcher dans les rues sans but réellement précis et découvrir…Des magasins dédiés à toutes les représentations de Bouddha et autres iconographies…Des livreurs qui refont le « Plein » dans la « rue de la soif » Khao San Road, une photo pour d’autres et la vision d’un de ceux qui reste au bord de la route…Avant de découvrir un autre temple qui célèbre Bouddha…

 

 

 

 

Wat SAKET

 

Le Wat Saket Ratcha Wora Maha Wihan วัดสระเกศราชวรมหาวิหาร, est un temple bouddhique (Wat) du khet de Pom Prap Sattru Phai à Bangkok. Son chedi doré, construit sur une colline artificielle de 75 m, lui a valu le surnom de Temple de la montagne d’or. Il renfermerait une relique du Bouddha et date de l’époque d’Ayutthaya, il portait alors le nom de Wat Sakae. Le roi Rama Ier pendant les 27 ans de règne (1782-1809) le fera restauré et le renomma Wat SAKET. La décision d’ajouter un énorme chedi au temple date du début du règne de Rama III (1824-1851). Ce chedi s’écroula durant sa construction, en raison de la mollesse du sol constitué comme partout ailleurs à Bangkok d’alluvions de la Chao Phraya gorgées d’eau. Durant le demi-siècle suivant, la masse de brique et de terre subsistante resta à l’abandon, prenant la forme d’une colline naturelle, couverte de végétation. C’est à cette époque qu’elle reçut le nom de Phu. Sous le roi Rama IV (1851-1868), un petit chedi fut construit au sommet. Il fut terminé sous le règne de Rama V (1868-1910) et reçut une relique du Bouddha provenant d’Inde en 1898. Dans les années 1940, la colline fut entourée de murs pour l’empêcher de s’éroder.

 

 

 

 

La fête du sanctuaire est organisée tous les mois de novembre. C’est le roi Rama V en personne qui a initié cette tradition. Le monastère se refait une beauté à cette occasion. Il est superbement orné. Bougie à la main, les croyants font une procession sur Phu Khao Thong. Ils sont vêtus de longues robes rouges où est inscrit leur nom et ceux de leurs proches. Durant cette cérémonie, les fidèles demandent des vertus et des bénédictions pour eux et leurs entourages.



Au cours des multiples épidémies de choléra qui ont frappé Bangkok pendant la seconde moitié du XIXe siècle, dont l’épidémie de 1849 qui a littéralement décimé la population, le Wat SAKET est devenu célèbre pour ses nuées de vautours qui se disputaient des montagnes de cadavres en attente de crémation. Le naturaliste et explorateur Carl Bock décrit l’épidémie de choléra de 1881 dans son livre « Temples and Elephants »…A cette époque, le Wat SAKET recevait jusqu’à 120 cadavres chaque jour par la « porte des fantômes » et les corps des indigents étaient préparés pour les vautours par un boucher du temple dont l’immense hachoir a ouvert le corps d’une longue entaille au ventre et à la poitrine, avant de dépecer la chair des cuisses, des bras et des jambes.

 

 

 

 

Il faut gravir 344 marches pour arriver au sommet de l’édifice. Les mini jets d’eau, jardins et cloches sur votre chemin vous font oublier les marches. De nombreuses aires de repos sont aménagées sur place pour temporiser l’ascension. Après l’effort, le réconfort. Tout au sommet du Chedi vous profitez d’ une vue imprenable sur la ville et ses merveilles. Le stupa doré de Wat Saket a fait peau neuve au XXe siècle. Les rénovateurs ont ajouté du marbre de Carrare à l’édifice. En plus de faire office de marche, les murs de soutènement hélicoïdales protègent Phu Khao Thong contre l’érosion. Dans l’enceinte du monastère, les jardins paysagers sont magnifiques. Le temple est réputé pour l’arbre sacré qui y pousse, un Sri Maha Bodhi. Situé au pied de Phu Khao Thong, c’est aussi un lieu de vie pour les moines.

 

 

 

 

UNE HISTOIRE ETONNANTE et DESOLANTE…

 

Cent onze ans après que les reliques du Bouddha Sakyamuni eurent été confiées à la Thaïlande, elles furent confiées à la France en 2009. Elles sont actuellement abritées à la Pagode de Vincennes, à Paris. Les Reliques ont été confiées à l’UBF, pour que la France et l’Europe entière puissent en bénéficier. Pour cela, il faut des locaux en mesure d’accueillir le public d’un bout de l’année à l’autre. Pour le moment, c’est loin d’être le cas. La Pagode de Vincennes, qui appartient à la Ville de Paris et dont l’UBF est concessionnaire depuis 2004, est située dans un site privilégié, mais les bâtiments datent de l’exposition coloniale de 1932, et s’ils sont classés monuments historiques, ils sont aussi dans un état de vétusté avancée. Il n’y a pas de chauffage et l’eau doit être coupée en hiver à cause du gel. Cela signifie 5 mois de fermeture sur 12 ! Par ailleurs, il n’est de « Pagode » que si une communauté monastique anime la Pagode. Malheureusement, le petit édifice connu sous le nom prometteur de « Maison des Bonzes » est inhabitable…Il n’y a ni eau ni électricité et le plancher s’effondre. Le Pavillon du Togo, jadis somptueux, est interdit au public car il risque de s’effondrer. Ce serait bien dommage car la charpente est un ouvrage splendide. Des panneaux en bois sculpté ornaient autrefois les murs, mais ils ont disparu depuis longtemps, volés ou détériorés. En revanche, d’admirables peintures murales sont encore visibles, bien que pâlies par le temps et les intempéries. L’Union Bouddhiste de France, dépositaire du Trésor  confié par la Thaïlande a de grands chantiers à mener à bien, pour pouvoir répondre à la demande légitime des bouddhistes et de tous les visiteurs potentiels.

 

 

Au pied du temple il y a un des multiples canaux qui traversent la ville, et une station de « bus flottants »…Nous embarquons sur la première partie du tronçon. Ambiance et navigation sur des bateaux, rapides, brutaux, rustiques mais efficaces pour sortir de la ville rapidement…

 

 

 

 

Après cet A/R très fluviale et une belle et bonne journée à se déplacer direction la piscine pour se détendre…

 

 

 

 

A SUIVRE…