Tout au long de cette journée du premier de l’An Chinois nous avons plusieurs fois utilisé l’express sur le fleuve CHAO PHRAYA essentiel à la vie de Bangkok. Vous payez votre trajet sur le quai de départ mais c’est possible sur le bateau. Ensuite laissez vous porter mais gare aux arrivées et appontages sur les quais…








Le fleuve Chao Phraya est le troisième plus important fleuve de Thaïlande après le Mékong et la Salouen et le seul à couler entièrement à l’intérieur des frontières de la Thaïlande. Il se forme au confluent des rivières Ping et Nan et s’écoule vers le sud sur une distance de 372 km jusqu’au golfe de Thaïlande. Sa vallée est une région productrice majeure de riz. A quelques dizaines de kilomètres de son embouchure, le fleuve Chao Phraya traverse Bangkok, où se tenaient de célèbres marchés flottants que l’on ne trouve plus qu’en dehors de la capitale comme à Damnoen Saduak à 80 km de Bangkok.





Les bateaux jaunes ramassent dans les eaux du fleuves d’inombrables feuillages qui dérivent et viennent les vider sur la berge…
Ces « petits » et trompeur remorqueurs tirent 4 énormes barges surcharchées en direction de la mer…Impossible de savoir ce quelles transportent…






Les villes situées le long du fleuve sont, de sa naissance jusqu’à l’embouchure…Nakhon Sawan, Uthai Thani, Chai Nat, Singburi, Ang Thong, Ayutthaya, Pathum Thani, Nonthaburi, Bangkok et Samut Prakan. La plupart ont joué un rôle historique majeur.





Le mot « Khlong » est le nom donné aux canaux de la plaine centrale de Thaïlande. Ils constituent un réseau relié à la Chao Phraya, à la Tha Chin, à la Mae Klong ou à leurs affluents. Dans le passé, Bangkok était quadrillée de khlongs, ce qui explique que la capitale thaïlandaise ait été surnommée la «Venise de l’Est». Ces « khlongs » étaient utilisés pour le transport, le commerce (marchés flottants) et servaient accessoirement d’égouts. De nos jours, ils ont été, pour la plupart, comblés et transformés en rues, bien que le centre de Bangkok conserve le Khlong Saen Saeb où circulent des bateaux express. Les marchés flottants traditionnels qui eurent leur heure de gloire ne sont plus que des attractions pour touristes. Le plus célèbre est celui de Damnoen Saduak dans la province de Ratchaburi.





NOUVEL AN CHINOIS 29 JANVIER 2025 / 2058…
Le calendrier chinois est luni-solaire, les mois y sont lunaires, le premier jour de chaque mois (de 29 ou 30 jours) coïncide avec la nouvelle lune (et le 15e jour avec la pleine lune) comme 12 mois lunaires ne forment pas une année solaire car il manque 11 jours, on ajoute sept mois supplémentaires au cours d’une période de dix-neuf ans, pour que l’année reste dans l’ensemble compatible avec l’année solaire. Durant l’Antiquité, les mouvements de la Lune, du Soleil et de la planète Jupiter, longueur des ombres, durée relative des jours et des nuits, phénomènes agricoles ont été combinées pour aboutir sous les Han à un calendrier très proche de l’actuel. Le premier système calendaire (cycle sexagésimal) fut créé par l’Empereur jaune en 2637 avant notre ère et appliqué à partir de son année de naissance, 2697 avant notre ère, ou de conception 2698 avant notre ère. Le calendrier grégorien fut officiellement adopté par la République de Chine en 1912, mais du fait du maintien des habitudes populaires et de l’occupation du nord de la Chine par les Seigneurs de la guerre, il fallut attendre le 1er janvier 1929 pour qu’il soit appliqué sur toute l’étendue du territoire. L’heure officielle choisie fut celle des premiers ports ouverts à l’Occident, sur la côte Est (120°de longitude Est), et non plus celle de Pékin. Basé sur l’astrologie et l’astronomie, le calendrier chinois, dont les mois reposent sur les cycles de la Lune, est largement utilisé par les paysans pour gérer l’agriculture. Les fêtes traditionnelles, comme le Nouvel An chinois, fêtant l’arrivée du printemps et mettant une pause aux travaux des champs, et la fête de la mi-automne, célébrant Chang’e, une femme enfermée sur la Lune et visible à son amoureux ce jour de pleine Lune, sont basées sur ce calendrier.





Présent ce 29 janvier à Bangkok, impossible de ne pas y participer, alors direction Chinatown pour vivre une journée particulière qui ne s’est par terminée comme nous le pensions…Les incertitudes du voyage…
Le calendrier chinois porte plusieurs noms. Les populations non-Han avaient en général leurs propres calendriers, encore utilisés par ces différents groupes ethniques pour déterminer leurc’est par s jours de fête. L’association luni-solaire est ancienne, puisqu’on a retrouvé sur des écrits divinatoires de la dynastie Shang (environ 1570 à 1045 av. J.-C.) l’année de 12 mois lunaires avec 1 ou 2 mois intercalaires. C’est à partir de 841 av. J.-C. (Zhou occidentaux) que l’on a des indications calendaires précises. Le premier mois du calendrier Zhou commence toujours aux alentours du solstice d’hiver…Il n’y a pas de règle astronomique précise pour la place du mois intercalaire. Le calendrier royal n’est pas en vigueur partout car les vassaux en promulguent parfois un autre de leur choix dans leur fief, particulièrement à partir des Royaumes combattants, lorsque le pouvoir central ne fait plus le poids devant la montée des hégémons. C’est vers cette période, en 484 av. J.-C., qu’apparaît un système comparable au cycle métonique qui prévoit sept années dites embolismiques (contenant chacune un mois supplémentaire) réparties sur un cycle de 19 ans.
256 av. J.-C., le royaume de Qin fixe le 11e mois au solstice d’hiver. Ce principe sera repris par les Han pour le calendrier Taichu ou calendrier du « Grand commencement » tàichu instauré en 104 av. J.-C. par l’empereur Wudi. Bien qu’il subsiste d’autres calendriers spécialisés, le calendrier Taichu devient la référence principale jusqu’au XXe siècle. Le solstice d’hiver y tombe toujours au 11e mois. Est considéré comme intercalaire le mois pendant lequel le Soleil n’entre pas dans un nouveau signe. En raison des difficultés de calcul astronomique, les mouvements du Soleil et de la Lune sont tout d’abord des moyennes, et non les mouvements réels. C’est seulement en 619, sous les Tang, que la Lune réelle remplace la lune moyenne. L’utilisation du Soleil réel devient possible à partir de 1645 (dynastie Qing) grâce au calcul par sinusoïdes introduit par le Jésuite Adam Schall.






Premier passage dans la matinée pour « respirer » l’atmosphère du quartier totalement tourné vers la prière dans tous les temples Bouddhistes qui quadrille la ville et Chninatown.
Dans les calendriers officiels, les mois sont indiqués par leur numéro d’ordre (1 à 12), mais la tradition populaire leur donnait souvent des noms. Celui du premier mois, zhengyuè, « mois rectifié », est encore utilisé et il correspond aussi au nom du premier mois non intercalaire du calendrier lunaire, puisque le premier mois solaire contient presque entièrement et souvent entièrement le premier mois lunaire. dongyuè, désignaient respectivement les 11e et 12e mois dans le Nord de la Chine. Seuls le premier mois zhengyuè et le dernier mois làyuè sont encore utilisés, et les autres mois sont numérotés du 2 au 11. Dans les régions aux productions agricoles abondantes, chaque mois portait le nom d’un fruit. Les règles de base étaient déjà fixées par le calendrier Taichu des Han, mais la précision accrue des calculs de la position du Soleil à partir de 1645 a compliqué les règles concernant la détermination des mois intercalaires. Une année chinoise ordinaire comporte 12 lunaisons, et 13 les années embolismiques qui compensent le décalage d’environ 10,9 jours entre les cycles solaire et lunaire. La connaissance des mois solaires est nécessaire pour établir les dates des lunaisons intercalaires et des débuts d’année. Les mois solaires astronomiques sont déterminés par leurs périodes principales, aussi appelées zhong qì, termes principaux ou jalons médians. Une période principale débute chaque fois que la course du Soleil le long de l’écliptique passe par l’un des douze multiples de 30° d’arc. Il suffit qu’un passage dans une nouvelle période solaire ait lieu le même jour astronomique que la nouvelle Lune, qu’il se produise dans les heures qui suivent ou celles qui précèdent1. L’heure officielle des nouvelles Lunes et des nouvelles périodes solaires est l’heure locale de l’observatoire de la Montagne Pourpre à Nankin (fuseau horaire de Pékin).
Les mois du calendrier chinois sont des lunaisons de 29 ou 30 jours suivant leur durée astronomique. Le premier jour de chaque mois commence avec la nouvelle Lune. Chaque mois ordinaire porte comme nom son numéro d’ordre, de un à douze. Un mois embolismique a le même numéro que le mois ordinaire précédent, mais est marqué comme supplémentaire. Traditionnellement chaque mois est aussi associé à une branche terrestre. Jadis le mois du Rat, qui débute avec le solstice d’hiver, était le premier de l’année ; aujourd’hui le premier mois civil chinois est celui du Tigre qui débute entre le 21 janvier et le 20 février (inclus). Avec le jour du Nouvel An chinois commence la fête du printemps. Traditionnellement la journée n’est pas découpée en 24 heures, mais en 12 tranches de 2 heures correspondant chacune à une branche terrestre du cycle sexagésimal chinois. Le nouveau jour chinois commence donc à 23 heures, au début de la tranche horaire zǐ (23 h – 1 h).





Dans le plus grand temple du quartier Chinatown ils attendent longtemps pour venir prier seul et pied nu sur une rosace en face d’un autel en bois…Ce qui est curieux c’est l’absence d’organisation et le manque de respect des autres qui viennent eux aussi prier, très près voir dessus cette rosace…
Pour établir le début et la durée d’une année chinoise, il faut suivre ces deux règles…
Un mois qui ne contient pas de changement de période solaire principale est un mois supplémentaire, embolismique. Mais on parle de faux mois supplémentaire quand, peu de temps après ou avant celui-ci, on constate deux changements de périodes principales dans une seule lunaison et celui-ci est alors compté comme un mois ordinaire.
Le mois lunaire numéroté 11 tombe obligatoirement au solstice d’hiver (vers le 21 décembre). Le nouvel an a donc lieu dix lunaisons plus tôt les années ordinaires et onze lunaisons plus tôt les années embolismiques. Ce mois n°11 n’est pas forcément le 11e mois, car lorsqu’un mois supplémentaire est ajouté, il ne change pas la numérotation et prend le même numéro que le mois précédent, donc s’il est ajouté avant ce mois n°11, ce dernier devient le 12e sans être renuméroté pour autant.
Si l’on veut trouver des points de concordance entre les astrologies occidentale et chinoise, bien qu’elles soient très différentes, il est possible de dire que le Soleil entre dans le signe du Capricorne du zodiaque occidental au cours de ce mois n°11 lunaire de l’année chinoise. On trouve dans la littérature des pseudo-règles facilitant la compréhension mais qui ne s’appliquent pas systématiquement. le Nouvel An chinois tombe lors de la seconde nouvelle Lune depuis le solstice d’hiver quand le Soleil se trouve dans le signe du Verseau. Cette indication ne fonctionne pas si l’année comporte un mois supplémentaire après le onzième ou le douzième mois commun, comme en 2033. Chaque année a 12 mois lunaires ordinaires mais, tous les 2 ou 3 ans, un 13e mois supplémentaire intercalaire sans jalon médian est ajouté. Lorsqu’un mois lunaire ne contient pas de jalon médian et s’il se trouve à moins de 20 mois d’un précédent mois supplémentaire, il est ajouté à l’année lunaire qui compte alors 13 lunaisons. Ce mois supplémentaire peut théoriquement s’intercaler après n’importe quel mois régulier. Le 12e mois n’est jamais suivi d’un mois intercalaire. Les mois supplémentaires se placent le plus souvent après les mois réguliers 3, 4, 5, 6 et 7. Cela provient du fait que le Soleil se déplace plus rapidement sur l’écliptique entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver et les étapes solaires sont presque de la même longueur que les lunaisons. Certains astrologues affirment même que le 11e mois lunaire, lui aussi, n’est jamais suivi d’un mois intercalaire, pourtant exceptionnellement en 2033 le 11e mois devrait être doublé par l’ajout d’un mois intercalaire. Le 8e mois régulier sera un faux mois intercalaire. Pendant 96,6 % des mois, le Soleil entre dans un nouveau signe zodiacal. Cas d’une année simple sans mois intercalaire.






Le calendrier solaire agricole et les Jieqi…La course du soleil le long de l’écliptique fait depuis longtemps l’objet de l’attention des paysans. Elle constitue la base du calendrier agricole qui divise l’année en 12 mois solaires (distincts des mois lunaires présentés plus haut) divisés chacun en 2 périodes appelées alternativement jie 3 « nœud » et qi 4 « souffle ». Les 24 périodes sont nommées globalement jieqi 5. Ce système entièrement solaire ne nécessite aucun mois intercalaire et présente donc une correspondance assez régulière avec le calendrier grégorien. Les périodes portent des noms évoquant les changements de la nature ou les activités agricoles du moment.
Un jie ou un qi équivaut à un déplacement du Soleil de 15 degrés le long de l’écliptique, soit une durée d’à peu près 15 jours. Leur durée et leur répartition dans l’année solaire étaient originellement réglées sur des mois de durée à peu près égale, mais leur calcul a vite été établi selon le « soleil vrai », c’est-à-dire selon l’observation du déplacement du Soleil sur le plan de l’écliptique. La course visible du Soleil étant plus rapide en automne et en hiver (lorsque la Terre est plus proche du Soleil) qu’au printemps et en été, les mois solaires chinois et donc aussi les jieqi sont donc plus courts en durée en fin d’année. Par comparaison, le calendrier grégorien a été défini pour équilibrer la durée des mois au cours de l’année – mais de façon irrégulière pour des raisons historiques sans suivre le soleil vrai et donc sans tenir compte de l’excentricité de l’orbite elliptique terrestre, qu’on observe pourtant en voyant que le « midi » au Soleil projette sur Terre, au cours de l’année, un analemme, courbe en huit aux deux boucles de tailles différentes et que le Soleil parcourt à des vitesses inégales.
Bien que le calendrier agricole ne prenne pas en compte les mouvements de la Lune, la vie des paysans était également rythmée par les fêtes traditionnelles, dont la date dépend, elle, du calendrier luni-solaire. Il était important de savoir déterminer la date du Nouvel An chinois dans le calendrier solaire. C’est en principe le jour de la nouvelle Lune qui tombe durant la période dite lichun ou en est le plus proche. Il existe différents systèmes pour nommer les années. Le plus ancien, le cycle sexagésimal, combine deux séries de signes soit 10 tiges célestes et 12 branches terrestres. Chaque année est nommée par une paire tige-branche6. Le cycle formé par la combinaison des deux signes dure 60 ans, 60 étant le plus petit commun multiple de 10 et 12. On le nomme en chinois jiǎzǐ7, du nom de la première année. Jiǎzǐ est une métaphore pour signifier une vie complète. Au Japon où le système avait cours autrefois, l’anniversaire des 60 ans s’appelle kanreki8, « complétion du calendrier ». Selon la tradition, ce système fut inventé par le mythique Empereur Jaune (Houang-Ti ou Huangdi), considéré comme le père de la civilisation chinoise, en -2637, l’année de ses 60 ans (61 ans en âge chinois, l’année précédant la naissance étant comptée). On considère que le départ en est -2697, l’année de sa naissance, ou -2698, l’année de sa conception.
Système inventé vraisemblablement sous les Shang, antérieur au XIIe siècle av. J.-C., ne fut longtemps utilisé que pour la numérotation des jours. C’est seulement au milieu de la dynastie Han (~ début de l’ère chrétienne) qu’il commence à numéroter les années. Par ailleurs, depuis 841 av. J.-C., existait la datation en années de règne du souverain local, qui fait suivre son nom (souvent un nom posthume) du numéro de l’année de règne. À partir du milieu des Han, les deux systèmes se combinent, le numéro de l’année étant exprimé dans le système Jiazi. De plus, vers la même période, les empereurs prennent l’habitude de diviser leur règne en ères ; la date est alors exprimée en année (sous forme sexagésimale) de telle ère de tel empereur. Il n’y a guère de risque de répétition, mais il y eut pourtant deux années kangxi rényín (1662 et 1722), cet empereur n’ayant pas divisé son règne en ères et étant resté sur le trône particulièrement longtemps.




Ce que nous ne ferions pas en France est possible ailleurs…Au Philippines nous avions vécus des moments forts, récompensés par d’incroyables spectacles de rues…Sauf que la Thaïlande c’est différent…Après deux heures d’attente sans infos, qui s’annonçaient encore plus longues et incertaines et avec un bus à prendre tôt le matin nous renonçons…Une autre fois..? Ici le peuple est habitué à subir…
En 1911, à la chute de l’empire, la datation impériale fut abandonnée. Certains étaient partisans d’adopter l’ère de l’Empereur Jaune (Huángdì), la faisant débuter en -2697. Cette datation fut employée sur des documents émis par l’armée révolutionnaire du Hubei. Néanmoins, ce fut l’ère républicaine, commençant en 1912 (année 1 de la République de Chine), qui fut choisie. Selon ce système, 2010 est Minguo (république) 999. Abandonnée par la République populaire de Chine au profit de l’ère commune (selon la terminologie anglo-saxonne Common Era), similaire à la grégorienne, cette datation est encore en vigueur à Taïwan où l’ère commune est également d’usage courant. Selon la datation de Huángdì qui garde ses partisans, 2010 serait 4708 (2698 + 2010) et nous serions dans la 27e année du 79e cycle sexagésimal.
Les mois, jours et heures peuvent aussi être indiqués à l’aide des tiges célestes et des branches terrestres, mais ce n’est de nos jours guère utilisé que pour l’astrologie. Les tiges et les branches de l’heure, du jour, du mois et de l’année de naissance forment les « huit caractères »10 qui influencent le destin. Pour l’horoscope, les tiges célestes de l’année de naissance peuvent de plus être associées au Yin et au Yáng (une tige yin et une tige Yáng en alternance), ainsi qu’aux cinq éléments. Les douze branches peuvent être associées chacune à un animal-signe. Parallèlement à l’année soli-lunaire, période qui relie deux Nouvel An chinois consécutifs, appelée nián11, il existe une année purement solaire suì12 utilisée par les astronomes et les astrologues, qui s’étend d’un début du printemps lichun13 au suivant (voir la section Jiéqì). Certains soutiennent que le changement de jiazi, donc d’animal-signe, doit se faire au début de l’année solaire et non au Nouvel An chinois comme le veut l’habitude.



Douze animaux…Ce sont, le rat, le bœuf, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval. la chèvre, le singe, le coq, le chien et le cochon. Le chat remplace le lapin dans certaines cultures. Les animaux sont les symboles qui représentent certaines caractéristiques du tempérament et de la personnalité. La légende d’une course entre les animaux permet de mémoriser leur ordre, mais il n’y a en réalité aucune préséance entre les signes…
Le premier Bouddha invita tous les animaux au réveillon du Nouvel An afin de leur communiquer ses observations. Douze animaux se rendirent à ce rendez-vous. Arrivèrent dans l’ordre…Le rat (souris) chaleureux, le bœuf (buffle) déterminé, le tigre courageux, le lièvre (lapin / chat au Viêt Nam) casanier, le dragon (lézard) charismatique, le serpent frivole, le cheval libre, la chèvre (bouc / mouton) dépensière, le singe acrobate, le coq (phénix) franc, le chien justicier et enfin le cochon (sanglier / ours / porc) généreux car le nom des animaux peut varier car cette légende étant connue dans presque toute l’Asie, chaque pays l’adapte à sa faune. La légende ajoute également que le rat mentit au chat en lui disant que le rassemblement serait plus tard. Le rat monta ensuite sur le bœuf pendant tout le trajet et souhaita la bonne année le premier à Bouddha, au moment où le bœuf allait le dire. Le chat partit trop tard et arriva en 13e position. Et c’est ainsi que depuis, le chat et le rat sont devenus des ennemis naturels.
Bouddha leur dit…Pour vous remercier d’être venu à ce réveillon, à partir de cette année, chacun d’entre vous recevra des bénéfices lors de l’année qui lui est consacrée et lors des années consacrées aux animaux compatibles. Ainsi, chacun des animaux a su quels autres animaux lui étaient compatibles, et quelles étaient leurs années favorables et défavorables selon l’élément de l’année. Les Douze animaux purent ainsi vivre une vie sereine. La tradition fixe la première année du rat à 2697 ou 2698 avant notre ère, respectivement années de procréation et de naissance de l’Empereur Jaune, souverain mythique considéré comme le père de la civilisation chinoise et l’inventeur du cycle sexagésimal.




…KHAO SAN ROAD…KHAO SAN ROAD…KHAO SAN ROAD…KHAO SAN…



Notre hôtel le RAMBUTTRI VILLAGE PLAZA est situé à deux pas de la rue mythique du voyageur mais en 40 ans elle a profondément changé…Les routards d’hier ne sont plus là…Le soir avec ces gens venus d’ailleurs, la rue symbolise le Monde entier ! Mais sans l’Afrique…
KHAO SAN ROAD…Située dans le quartier de Banglamphu, elle est une rue de 400 mètres de long, qui s’est développée rapidement depuis les années 1980. Située dans le quartier de Banglamphu, la rue a été construite en 1892 par un homme d’affaires thaïlandais du nom de Luang Sathorn Rajayutka, également responsable de la construction du canal Sathorn. Le nom « Khao San » signifie « riz non cuit » en thaï, un nom hérité de son passé en tant que centre commercial pour les moulins à riz de la région. À l’époque, la rue était principalement peuplée de commerçants et de résidents locaux.





Pendant la Seconde Guerre mondiale, Khao San Road a connu un nouvel essor, notamment en raison de la présence de soldats japonais dans la région. Plusieurs bâtiments ont été transformés en logements pour les troupes, et des bordels ont été créés pour répondre à la demande croissante en divertissements pour adultes. Cette période a marqué le début de la transformation de la rue en un centre de vie nocturne et de divertissement.
Dans les années 1980, l’essor du tourisme en Thaïlande a entraîné un afflux de voyageurs à la recherche d’hébergements bon marché. Khao San Road a rapidement attiré l’attention des routards, grâce à ses nombreuses maisons d’hôtes et ses chambres à bas prix. Les premières auberges ont ouvert leurs portes dans les années 1980, et le nombre d’établissements d’hébergement et de restauration a rapidement augmenté pour répondre à la demande croissante. Le livre et le film « The Beach » (La Plage) d’Alex Garland, sorti en 1996 et 2000 respectivement, ont contribué à accroître la popularité de Khao San Road auprès des voyageurs internationaux. Le roman décrit la rue comme un lieu incontournable pour les routards à la recherche d’aventures et d’expériences hors des sentiers battus.












A SUIVRE…