Pascal Rabaté a grandi à Langeais. Après avoir étudié la gravure à l’École des Beaux-Arts d’Angers au début des années 1980, il fait carrière dans la bande dessinée en 1989. À la fois scénariste et dessinateur, il propose au fil de ses œuvres des univers très variés. Influencé à ses débuts par Buzzelli, Battaglia, Bofa, Pellos et Alexis, son travail évolue dans la veine expressionniste. Son adaptation en bande dessinée du roman d’Alexis Tolstoï Ibicus lui vaut un succès critique et public. Il se lance dans le cinéma en 2010 avec Les Petits Ruisseaux, adaptation de sa bande dessinée du même nom.
2010 – Les Petits Ruisseaux // 2011 – ni à Vendre ni à Louer,
2014 – du Goudron et des Plumes // 2020 – Les Sans-Dents.
LE RÔLE DE LEUR VIE…
DANIEL PRÉVOST 83 ANS CARRIERE…UNE CENTAINE DE FILM + TVFILM 50 ANS
PROCHE J.YANNE / MICHEL AUDIART RECONNAISSANCE DU PUBLIC PAR LA TELE « LE PETIT RAPPORTEUR » // 1990 URANUS – CLAUDE BERRI // 1998 LE DINER DE CON CESAR MEILLEUR SECOND RÔLE
MICHEL GALABRU // 1977-LE JUGE ET L’ASSASSIN B.TAVERNIER – CESAR MEILLEUR ACTEUR
PHILIPPE NOIRET // 1968-ALEXANDRE LE BIENHEUREUX / Y ROBERT
JEAN PIERRE MARIELLE // 1991-TOUS LES MATINS DU MONDE- A CORNEAU
BULLE OGIER // UNE CENTAINE DE FILM / THÉATRE / IMMENSE CARRIERE
COUPLE MYTHIQUE AVEC JP KALFON. L’AMOUR FOU JACQUES RIVETTE FILM N/B 4 HEURES MONTAGE DE LA PIÈCE ANDROMAQUE…DU CINÉMA IMPOSSIBLE AUJOURD’HUI… MUSE DE ROHMER ET DE BIEN D’AUTRES CINÉASTES DANS LES ANNÉES 70 DISPARUE…RETOUR FIN 90 DANS VENUS BEAUTÉE.
PARFOIS C’EST TELLEMENT BON DE SORTIR DU CINÉMA SANS ÊTRE…NI TORTURÉ NI ANGOISSÉ NI TERRORISÉE. TOUT SIMPLEMENT HEUREUX EN SORTANT DU CINEMA
Départementale movie picaresque. Par Thomas Sotinel
Adaptant sa bande dessinée, Pascal Rabaté lance Daniel Prévost, au volant d’une voiturette orange. Après Mammuth, qui lançait Gérard Depardieu à la recherche de ses trimestres de cotisation perdus, juché sur une antique motocyclette fabriquée par les prolétaires du défunt bloc de l’Est, voici Les Petits Ruisseaux, qui propulsent Daniel Prévost au volant d’une voiturette sans permis sur les mêmes routes, ou presque, du centre-ouest de la France. Dans ce premier film, adapté par l’auteur de sa bande dessinée, on ne retrouvera pas la démesure, l’inquiétude fantastique, qui mettaient Mammuth hors de tous les sentiers, battus ou non. Les Petits Ruisseaux, fidèles à leur titre, coulent vers la grande rivière du cinéma populaire. Le cours qu’ils empruntent reste assez plaisant, assez près de la nature avec celle des paysages ruraux ou urbains loin de Paris, celle des personnages, aussi pour charmer ceux que la ligne d’horizon de la retraite fascine. Le cinéaste néophyte fait partager des plaisirs fugitifs…Conversations entre piliers de comptoir qui trouvent le ton juste, paysages pavillonnaires qui laissent entrevoir quelques beautés dans leurs interstices, le bonheur manifeste de Daniel Prévost à libérer son personnage des entraves de son ancienne vie. Car, plus que la mise en scène un peu gauche, ce sont les acteurs qui font que l’eau de ces Petits Ruisseaux est vive. On a déjà mentionné Bulle Ogier et Daniel Prévost, il faut y ajouter Philippe Nahon par exemple, que l’on voit si souvent en ce moment depuis le début de l’année dans Adèle Blanc-Sec, Lignes de front, Mammuth, ou Hélène Vincent, qui vient éclairer la fin du film.