Un transfert tendu…

INTERCITÉS…Mercredi 4 Mai.

 

Pourtant tout avait bien commencé…Soirée à Montpellier chez Michelle ma cousine et Christophe son mari. Le lendemain notre départ vers Marseille est prévu en train, décision prise en raison de l’absence d’un vrai réseau de piste à partir d’Arles. 10H à la gare, nous apprenons la coupure générale des voies entre Sète et Montpellier…Heure limite pour l’embarquement sur notre ferry 17H30…Tic Tac la pression monte, aucune information et il faut 1H30 pour arriver… 14H30 notre train arrive, il faut monter les vélos et les sacoches dans une voiture pas vraiment adaptée. 16H30 gare St Charles, descente du train toujours aussi délicate et direction le port…Avec nos vélos nous slalomons entre les voitures bloquées dans les travaux pour embarquer à l’heure…

 

 

 

 

 

 

Dans un « Intercités » vous devez réserver pour monter avec un vélo non démonté. Il y a 5 places théoriques dans un seul lieu pour tout le train. L’accès est compliqué car la porte est en hauteur, et l’accrochage tourne à l’épreuve de force. Ce jour là il y a la distribution d’une boite de survie pour tous les passagers nauvragés du rail pendant de longues heures sur la voie avant Montpellier, j’en récupère 6 ! L’intendante est ravie.

 

 

 

Dans le hall, heureuse surprise avec Bibi notre coéquipière sur catamaran aux Antilles en Janvier dernier.

 

 

PASCAL PAOLI  

Toujours pas gagné…Présentation à la porte des voitures du port notre passage est refusée par un quidam très sur de son droit…Nous nous présentons à celle des piétons après une traversée épique le long des quais mais il est impossible de mettre les vélos dans le bus du transfert vers le ferry,…Retour à la précédente porte, et enfin nous roulons dans le port pour embarquer en tout premier sur un Corsica Linéa. Pour une fois le vélo est prioritaire et nous sommes les seuls.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépose de nos vélos dans un local attenant au pont d’embarquement des camions et voitures. Le bateau est complet en camion mais à moitié en passagers. Montée par ascenseur au pont N°8 pour accéder à notre cabine avec vue sur la mer ! Au départ prévue pour 4, alors à deux c’est royal. Au N° 9 l’équipage, au N°7 la restauration qui ne nous verra pas…L’intendante à tout prévue et organisée le repas dans la cabine entre les deux banquettes. La journée chargée d’émotions se termine par une extinction des feux à 21 heure.

 

Dans la nuit pour remplacer mes 2/3heures d’écritures du blog en raison de l’absence d’internet, déambulation dans les espaces et sur les passerelles extérieures désertées par tous excepté quelques passagers sans cabine qui essaient de trouver le sommeil sur la moquette ou bien sur les banquettes du bar. Sur la Méditerranée, pas une vague à l’horizon, jusqu’à nous faire oublier que nous sommes en mer.

 

La solitude dans la nuit c’est magique !

 

 

A suivre…