Ta ! Ta ! Ta ! Ta !

Départ 9 heures du matin sous la grisaille et lorsque nous rejoignons les bords du Rhin que nous devions emprunter par les pistes sur berges, nous comprenons que c’est impossible…Le Rhin déborde de partout ! Les berges sont fermées et pour cause…

 

 

 

 

Toute la journée et comme tous les autres cyclistes d’un jour et de « pour longtemps » il faut rouler sur les bords de routes…Heureusement il n’y a que peu de portions sans pistes protégées et nous sommes un jour férié sans circulation très peu de camions ! mais faire attention au radar…Et quelques rares moment sur des berges en hauteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une trentaine de kms traversée de Bonn l’ancienne capitale fédérale Allemande avant la chute du mur le 9 novembre1989Un moment d’histoire qui a bouleversé l’équilibre politique et culturel du Monde Occidental.

 

Souvenez vous !

 

 

 

 

 

 

Bonn, ville natale de Ludwig van Beethoven compositeur génial de quelques partitions immortelles ! Compositeur virtuose aussi bien connu pour sa surdité précoce que pour sa Neuvième Symphonie ! Personnage incontournable lorsque l’on parle de musique classique. Souvent décrit comme un misanthrope colérique, mais ce portrait correspond-il vraiment au personnage ? Découvrez sept choses à savoir sur ce musicien de génie. 

 

Ludwig van Beethoven apparaît sur le registre de baptême de la ville de Bonn le 17 novembre 1770. A cette époque, la mortalité infantile était si forte que l’on baptisait les enfants le jour de leur naissance ou dans les trois jours. On ne sait donc pas quel jour est né le compositeur. Par ailleurs, son père l’a rajeuni de deux ans pendant des années, pour le faire passer pour plus doué encore que ce qu’il était.

 

Ne te contente pas de pratiquer ton art, mais fraie-toi un chemin dans ses secrets,

il le mérite bien. Car seuls l’art et le savoir peuvent élever l’homme jusqu’au Divin.

 

 

Ludwig van Beethoven grandit dans une famille modeste, aux côtés d’un père lui-même musicien qui a très vite repéré le talent de son fils. Il l’a alors contraint à s’exercer intensément au piano et au violon, lui faisant quitter l’école dès 11 ans. Le jeune prodige a donné sa première représentation publique à seulement 7 ans et demi.

 

Le compositeur a émigré à 22 ans à la cour de Vienne, en Autriche, où il a passé tout le reste de sa vie jusqu’à sa mort à 56 ans. C’est pourquoi on le pense parfois à tort autrichien. Par ailleurs, la particule néerlandaise “van” apparaissant dans son nom laisse penser qu’il aurait des origines belges. Quant à “Beethoven ”, ce mot signifie “champ de betteraves” en néerlandais. Et s’il a signé certaines de ses partitions avec le prénom Louis, c’est parce que le français était la langue des élites, langue parlée dans toutes les cours européennes.

 

Parfois surnommé “l’Espagnol”, mais cela n’a rien à voir avec d’éventuelles origines latines. Cela tenait plutôt à son teint mat et ses cheveux bruns. Une particularité physique qui était sans doute due à une hémochromatose, une maladie génétique caractérisée par une hyperabsorption intestinale de fer.

 

La légende retient un caractère solitaire et colérique. Mais il pouvait aussi se montrer drôle et altruiste. Et si l’on en croit ses multiples histoires d’amour, il avait le cœur particulièrement tendre. Néanmoins, ses aventures ont toujours eu une fin malheureuse, et il ne s’est jamais marié. Par ailleurs, son célèbre morceau Lettre à Élise était une déclaration d’amour à…Therese Malfatti, qui a partagé sa vie pendant deux ans, mais a refusé sa demande en mariage. Quant à la sonate Clair de lune, Beethoven l’a écrite pour Giulietta Guicciardi.

 

 

 

 

Dès ses 26 ans, le compositeur commence à souffrir des oreilles et à avoir des acouphènes, probablement à cause d’une maladie d’enfance. En cinq ans seulement, il perd complètement l’audition. S’il ne peut plus diriger un orchestre, il n’en continue pas moins de composer. Pour cela, il utilise un piano sans pieds posé au sol : il peut alors ressentir les vibrations de l’instrument, et continuer de percevoir la musique. Il compose certaines de ses plus célèbres pièces de cette façon.

 

La musique est comme un rêve que je ne peux plus entendre.

 

 

 

Innovant dans sa composition et pianiste virtuose dès ses plus jeunes années avec les concours d’improvisation d’alors, Ludwig van Beethoven a composé de nombreuses œuvres majeures, dont la Neuvième Symphonie. Elle lui a demandé une maturation de plus de 30 ans pour devenir l’Ode à la joie si célèbre aujourd’hui. Véritable manifeste de la fraternité et de l’amour universel, ce morceau a été adopté comme hymne de l’Union européenne.

 

Si tu veux être international, chante ton pays.

 

 

 

 

Toute la journée nous traversons des zones urbanisées accentués par l’interdiction des berges, avec une présence avant Cologne d’une énorme zone d’usines Pétrochimiques et ses grandes marques mondiales. Impression contrastée par une importante zone d’espace Forêt et parcs qui entoure la ville. 

 

 

 

 

Après la dépose de nos bagages chez Franck notre hébergeur d’une nuit pour rouler « léger » nous visitons la magnifique cathédrale qui mérite notre attention comme celle de très nombreuses autres personnes avec ses 6 millions de visiteurs annuel…

 

 

 

 

1247…Projet de la cathédrale par les autorités ecclésiastiques, chantier confié au maître maçon Maître Gerhard (Meister Gerardus)

 

1248…Pose de la première pierre par l’évêque puis construction du chevet et de la nef,

 

1380…Premier portail dit de saint Pierre est achevé, puis vient la tour Sud,

 

XVIème siècle…début de la construction de la tour Nord,

 

1560…Interruption des travaux…Une grande partie de la nef centrale et des quatre nefs latérales est terminée. Outre la pénurie d’argent, le gothique n’est plus en vogue.

 

 

 

 

 

4/09/ 1842…Frédéric-Guillaume IV  pose la première pierre de reprise des travaux,

 

1841 à 1863…Les façades et les voûtes sont terminées puis les tours achevées,

 

1880…Achèvement de l’édifice, après 632 ans et 2 mois.

 

1945…La cathédrale est un des seuls édifices à être restés debout après les bombardements incessants qu’a vécu la ville de Cologne durant la Seconde Guerre mondiale. La raison serait que son architecture atypique lui permettait d’être reconnue facilement par les pilotes alliés, servant donc de point de repère. Elle n’est cependant pas épargnée par les dégâts, sa voûte fut détruite mais l’ensemble a été restauré en 1950.

 

 

 

 

Lundi 20 mai. 60 Kms + 10 Intramuros / 4H30 de route pour 16 Kmh de moyenne.