Richesse d’un passé glorieux…

Lundi 3 Juin…Nous quittons nos amis pour rejoindre la gare centrale. Les 120 kms pour rejoindre Bruges, notre prochaine destination nécessitait un aménagement en prenant le train sur la moitié du parcours. Descendre à Gand pour visiter la ville natale de Charles Quint, ensuite rejoindre notre nouvel hébergement à Bruges et pour 2 nuits. Sur les quais de la gare un incroyable parking à vélos qui attendent leurs propriétaires partis au travail vers Anvers-Bruxelles et bien d’autres destinations…

 

 

 

 

Gand / en néerlandais : Gent…Ville belge néerlandophone, située en Région flamande au confluent de la Lys et de l’Escaut. Chef-lieu de la province de Flandre-Orientale et depuis 1559 le siège de l’évêché de Gand. Avec 300 mille habitants, elle est la deuxième commune la plus peuplée de Belgique, après Anvers. L’agglomération gantoise compte environ 500 mille habitants. Capitale de l’ancien comté de Flandre, grande cité drapière et commerçante, puis ville natale de Charles Quint, elle connut à partir du XIIème siècle, et plus encore du XIVème au XVIème siècle, une période de floraison tant économique que culturelle. De cette époque rayonnante, Gand conserve un patrimoine architectural foisonnant qui agrémente son centre-ville. Gand est la ville étudiante la plus peuplée de Belgique avec une université, de nombreuses hautes écoles et établissements d’enseignement supérieur, elle est devenue un centre de pointe dans de nombreux domaines, dont les biotechnologies. Le port maritime de Gand, creusé à l’intérieur des terres, est le troisième port du pays par son tonnage, il a permis à la ville de diversifier son industrie, naguère encore fortement dominée par l’activité traditionnelle du textile.

 

 

 

 

 

 

Entourée d’eau par des canaux, la vieille ville est surchargée d’églises témoins de la richesse de l’époque de Charles Quint mais pas toutes en état et fermées excepté la cathédrale qui possède une pièce rare…L’Adoration de l’Agneau mystique ou Autel de Gand, achevé en 1432, un polyptyque peint sur bois, Chef-d’œuvre de la peinture des primitifs flamands. Depuis 1986, il est présenté dans l’ancien baptistère de la cathédrale Saint-Bavon de Gand, transformé en chambre forte, à la suite de vols répétés. 

 

 

 

 

 

Charles de Habsbourg  24/02/1500 – 21/09/1558 au monastère de Yuste (Espagne), élu en 1520 empereur sous le nom de Charles V, ou Charles Quint fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, héritier par son père des possessions de la maison de Habsbourg (royaume de Hongrie, royaume de Bohême, archiduché d’Autriche, etc.) ainsi que des dix-sept provinces des Pays-Bas et de la Franche-Comté, par sa mère des royaumes de Castille et d’Aragon (sous le nom de Charles Ier) et de l’empire colonial espagnol, ainsi que du royaume de Naples (Charles II), est le monarque européen le plus puissant de la première moitié du xvie siècle.



Cette accumulation de territoires et de pouvoirs est en partie le résultat du hasard, mais surtout le résultat d’une politique d’alliances matrimoniales qui a fait de lui l’héritier de quatre dynasties et passé à la postérité comme Charles V. Dernier empereur qui souhaitait réaliser le rêve carolingien d’un empire à la tête de la chrétienté unie. Cette volonté d’unité face à la progression de l’Empire ottoman dans les Balkans et en Méditerranée a été combattue par les rois de France François Ier et Henri II, qui recherchaient volontiers l’alliance turque, et remise en cause par la Réforme protestante, initiée par Martin Luther à partir de 1517. À ces problèmes qui se posent pendant tout son règne s’ajoutent des révoltes en Castille, dans le Saint-Empire, en Flandre et en Brabant.

 

 

 

 

 

Au terme d’une vie de combats, miné physiquement et désabusé par ses échecs face à la France, aux luthériens et à sa propre famille, il se dépouille volontairement de ses pouvoirs. Par une série de conventions avec son frère Ferdinand, il lui cède les États autrichiens et la dignité impériale. Le 25 octobre 1555, à Bruxelles, il abdique ses droits sur les Pays-Bas, unis par la Pragmatique Sanction (1549) et séparés de l’Empire par la transaction d’Augsbourg, en faveur de son fils Philippe, déjà duc de Milan et roi de Naples, et lui cède enfin ses droits sur l’Espagne en 1556. Il se retire alors dans le Monastère de Yuste pour ses dernières années de vie. Il y meurt le 21 septembre 1558, âgé de 58 ans. Ses restes sont transférés en 1574 de ce monastère à la nécropole royale de l’Escurial, édifiée par son fils Philippe à 40 km de Madrid.

 

 

 

Gand c’est aussi des façades de maisons commandées et occupées à l’époque par des familles de riches marchands maintenant photographiées sous tous les angles surtout par celui du « Selfie » par des touristes qui les « publierons » sur les réseaux sociaux…

 

 

 

 

Une rue concentre des centaines de Graphs pour donner de l’espace aux créations d’aujourd’hui, une manière pour faire venir les jeunes dans une ville marquée par des époques lointaines…

 

Trouvez l’erreur…

 

 

 

 

Mais il faut penser à partir, reprendre nos vélos pour rejoindre Bruges pour deux nuits…Le temps est toujours gris, un vent du Nord-ouest refroidit l’atmosphère, mais après une sortie jamais facile des grandes villes et en particulier comme celle de Gand entièrement pavée…La suite ? De belles pistes dans la nature et sans relief concluent une belle journée de reprise malgré les aléas de la route comme des travaux et autres animaux hostiles…Demain nous visitons Bruges avant de retrouver la France Mercredi.

 

 

 

 

Lundi 3 Juin.  68Kms / 4H00 de route pour 17 Kmh de moyenne.