MÉTÉORES. La preuve par trois…

Après la visite des six monastères visités, Le classement de nos préférences est similaire. Commençons par vous présenter en un seul article, les trois qui nous ont le moins convaincus. Le site des Météores est incroyable, unique et grandiose ! Sur les trois premiers, les terrasses extérieures sont exceptionnelles mais l’accès à l’intérieur des salles est très limité. Lorsqu’il est possible d’accéder aux chapelles et salles décorées avec livres, peintures et documents datant du 11ème au 15ème Siècle il est interdit de photographier…Nous ne verrons aucun moine, les entrées et la surveillance est assurée par des salariés civils excepté sur les deux sites tenus par des nonnes. Le droit d’entrée sur les six monastères est à 3€ chaque.

 

 

 

MONASTÈRE GRAND MÉTÉORE.

Trésors et Secrets bien gardés…

 

Au XIème Siècle, les premiers ascètes orthodoxes s’installèrent dans les grottes des Météores et de plus en plus haut pour échapper aux attaques des brigands et des envahisseurs. Ils sont rassemblés en 1356 par Saint Athanase qui créa le “Grand-Météore” à une altitude de 613m situé sur le plus grand rocher. C’est le plus ancien, le plus grand et le plus imposant des 6 monastères en activité. Fondé au 14ème siècle après Jésus-Christ par Athanasios, un moine originaire du Mont Athos, il dispose d’une imposante église, une grande bibliothèque, d’une cave à vins, plusieurs cellules et une salle commune où les moines se retrouvent pour manger. C’est l’unique monastère à n’avoir jamais cessé d’être occupé depuis sa création. Le lieu de culte est très richement doté par les puissants du monde orthodoxe, décoré d’icônes et de fresques qui datent du 14ème au 16ème siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

Malheureusement, après un incroyable escalier creusé dans la roche et l’accès à plusieurs grandes esplanades, vous accédez uniquement à la chapelle et à une salle d’exposition qui présente une partie des 496 livres d’avant et juste après Gutenberg et toujours aucune possibilité de photographier. Frustrant…

 

Le monastère ayant compté jusqu’à 300 moines, il imposa rapidement sa prééminence sur les autres et en obtint de l’évêque la direction spirituelle en 1571. Il fut touché par un bombardement lors de la dernière guerre mondiale puis les moines en furent chassés. Les vénérables bâtiments furent même convertis un temps en hôtel avant qu’une communauté de moines y soit rétablie. Comme son nom l’indique, c’est le plus grand monastère des Météores mais aussi l’un des plus importants de Grèce.

 

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ONASTÈRE  AGIA TRIADA

 

La Sainte Trinité

 

 

 

Le plus isolé, le plus ancien des monastères au Météores. Il date de 1476. Sa petite église cruciforme à coupole repose sur 4 colonnes. La petite chapelle Saint-Jean-Baptiste, creusée dans le rocher, abrite des fresques du XVIIème Siècle. 

 

 

 

 

Sur un des plus beaux sites, il est très difficile d’atteindre le monastère de la Sainte Trinité fondé au XVe siècle par le moine Dométios. Son accès était le plus dangereux. Les moines de l’époque utilisaient un système de treuillage pour sortir et entrer dans le site. La création d’un tel site au niveau d’un emplacement aussi exceptionnel reste encore aujourd’hui un mystère. Un petit téléphérique aménagé en 1970 sert à approvisionner les occupants du couvent. 

 

 

 

 

Le visiteur doit traverser la vallée et grimper le rocher pour arriver à l’entrée avec ses 140 marches taillées dans le roc en 1925. La date précise de fondation du monastère et le nom de ses fondateurs restent inconnus, elle se situe entre le XIIIème et le XIVème Siècle. Un des plus richement dotés en objets et manuscrits précieux ainsi qu’en propriétés foncières. Son Trésor dissimulé dans une niche secrète de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, fut pillé par l’armée allemande durant la Seconde Guerre Mondiale.

 

 

 

Le monastère a servi de décor à une scène du film Tintin et le Mystère de la Toison d’Or.

Mais aussi dans le film de James Bond Rien que pour vos yeux en 1981.

 

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MONASTÈRE  AGIOS STEFANOS

 

Femmes de pouvoir…

 

 

 

Unique monastère de femmes des Météores. Le plus accessible par un imposant pont en pierre et sa façade en véritable forteresse. il offre une magnifique vue sur la plaine de Kalambaka. Jusqu’au début du XXème Siècle à l’entrée de l’édifice, une inscription rappelait l’existence d’un ermitage en 1192. Au XIVème Siècle la communauté monastique fut dotée en or et en terres par l’empereur byzantin Andronic Paléologue (1328-1341) en remerciement de l’hospitalité qu’il y avait reçue. Depuis lors, le monastère est aussi nommé «couvent royal». Pendant la dernière guerre, ses richesses furent pillées et bon nombre de ses fresques mutilées. Depuis 1961, il abrite une communauté de religieuses qui, après avoir contribué à la restauration des bâtiments, ont ouvert un atelier de peintures d’icônes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passé le portail, on pénètre dans la vaste cour centrale du couvent. La date de fondation de son église initiale est inconnue. L’église actuelle dédiée à Agios Haralambos-1798, second patron du monastère, a été construite dans le type athonite et abrite la tête du saint offerte au monastère par le prince de Valachie et gravement endommagée par un bombardement allemand. La coupole a été restaurée et les murs intérieurs reçurent un nouveau cycle de peintures. Le plus remarquable reste la superbe iconostase en bois ouvragé, une oeuvre d’artisans de Metsovo achevée en 1814. Il fallut près de 10 ans pour réaliser ce foisonnement de fleurs, de plantes et d’animaux. Dans le choeur, sous un ciborium de marbre et conservée dans une chasse, se trouve la tête de saint Charalambos, à laquelle sont attribués maints miracles. Ainsi avait-on coutume en période d’épidémie de peste de la conduire en procession à travers la région pour arrêter le fléau.

 

 

 

 

La basilique à nef unique d’Agios Stefanos du milieu du XVIème Siècle, avec son toit en charpente, abrite des fresques peintes en 1545 par Ioannis de Stagous. Elle n’ouvre en principe que deux fois l’an, pour le 10 février et la fête du couvent, le 27 décembre. Ses fresques ont été gravement mutilées pendant la dernière guerre. On visitera également l’ancien réfectoire où sont exposées de nombreuses icônes post-byzantines, ainsi qu’une collection de précieux manuscrits, de vêtements sacerdotaux, de pièces de bois sculpté.

 

 

 

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A SUIVRE…Les Trois autres monastères…