J-18/ D.Day…

Depuis 77 ans, c’est une journée très particulière pour la Normandie. Bien avant nous ils ont roulé sur les routes Normandes à l’époque certainement moins faciles et amicales…

 

D-Day, des vélos ont aussi débarqué en Normandie le 6 juin 1944…

 

Parmi la débauche de moyens de transport mis en oeuvre ce jour-là, qu’ils soient maritimes, aériens ou terrestres, figure…le vélo ! Parmi les modèles utilisés durant la guerre de 39-45, le vélo pliant aéroporté. Fabriqué par une société anglaise spécialisée dans le petit armement, le BSA Airborne Paratrooper Bicycle a été utilisé par les soldats britanniques et canadiens qui ont débarqué le jour J et dans de nombreuses autres batailles durant la Seconde Guerre mondiale.

 

Ces vélos permettaient aux parachutistes de parcourir de plus grandes distances après l’atterrissage, tout en restant silencieux et indétectables. Ils étaient souvent abandonnés lorsqu’ils devenaient plus encombrants qu’utiles, mais beaucoup d’images de guerre montrent les vélos à l’arrière des chars ou chargés dans les Jeeps. Ils sont restés un complément utile tout au long de la guerre. Au moment des largages, les parachutistes tenaient les vélos pliés devant eux, les roues attachées à la suspente du parachute. Au sol, des supports fixés au cadre permettaient aux soldats d’attacher leurs fusils aux vélos.

 

Durant l’effort de guerre, BSA a produit plus de 60 000 exemplaires de ce vélo. Après l’armistice et la pénurie d’essence qui a perduré, les vélos sont devenus courants en France et aussi en Norvège. Ces vélos BSA ont aussi été utilisés par les soldats français du commando Kieffer, présent également lors du débarquement de Normandie.

 

 

 

 

Ce matin à notre départ, nous sommes rentrés directement dans le vif du sujet avec une côte de 6 Kms…Lorsque vous n’avez qu’une carte et que vous ne connaissez pas le terrain il faut s’adapter continuellement. Une bosse insignifiante en voiture devient plus compliquée à vélo…Heureusement il fait très beau et frais, le temps idéal à vélo.

 

 

 

 

Sur les 25 kms suivant, nous roulons sur une ancienne voie ferrée avec le schéma classique d’un long faux plat montant assez usant sur la durée mais suivi d’une légère et progressive descente. La meilleure des sensations sur nos vélos, qui progressent doucement sans effort…et donne le temps de regarder et photographier la vie autour de nous.

 

 

 

 

C’était signalé sur la carte, sur une vingtaine de kms, sur de petites routes peu soucieuses du relief et ses effets, il faut franchir une succession de pentes très raides, parfois à la limite de ce que nous pouvons grimper avec nos vélos lestés d’une douzaine de kgs. Cramponnés sur nos freins, les descentes ne sont pas plus agréables. Dans ces moments là, difficile de faire des images…Heureusement nous terminons notre parcours sur le chemin de halage du canal que nous longerons sur l’étape de demain qui va nous amener sur le bord de la Manche. Une mention spéciale à la ville de Vire pour son fléchage et protection de la piste cyclable de la voie verte.

 

 

 

 

 

Etape 6 Juin 2021 : 

CHANTERE – DOMJEAN

73 Kms –  1 202 Kms

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A  Suivre…