Art.01-Temple d’Angkor.

Mystérieuse Cité Khmer…

 

Nous étions déjà venu en 2011 mais sur quelques heures très encadrées… Avec un Tuk Tuk, nous avons revu les principaux temples et découvert d’autres lieux sur un site gigantesque qui permet de ne pas se sentir oppressé par les groupes organisés. Venir visiter Angkor en 2018 devient très cher…30$ de visa + 37$ la journée ou 62$ les 3 jours, tarifs doublé en un an. Nous avons pris une journée et un Tuk-Tuk pour 15$ pour découvrir les sites dans de bonnes conditions malgré la poussières et la chaleur.

 

 

 

 

Le IXe siècle est considéré comme la période de la fondation d’Angkor, les Temples ne seraient que la partie monumentale connue d’une présence remontant à l’âge de bronze. La nécropole de Koh Ta  datée d’au moins 1800 avant notre ère. L’empire Khmer est fondé au début du IX Siècle avec des  travaux d’aménagement hydraulique qui seront la base de la prospérité de la région. Le premier temple montagne configuration caractéristique de la cosmologie hindouiste, est édifié par ses soins en 881. Ces temples-montagnes adoptent une symbolique de l’axe du monde et séjour mythique des dieux en 5 niveaux concentriques hérissés de 109 tours. Yasovaman  est crédité du titre de « créateur d’Angkor » en entreprenant des aménagements gigantesques  avec construction des digues et l’édification de monuments, désormais en pierre. C’est le roi Suryavaman II qui fait édifier Angkor Vat vers 1130.  Les constructions prennent de l’ampleur avec l’enceinte de plusieurs temples Le Bayon, le Ta Prohm avec leurs tours ornées de gigantesques visages du Bouddha souriant sont construits successivement pendant le XIIème Siècle. À cette époque, la capitale khmère s’étend sur 200 km² et compte près d’une centaine de temples. Le déclin du royaume Khmer est ensuite rapide, son territoire rétréci par la sécession des Thaïs et ravagé par des guerres incessantes avec ceux-ci et les Chams. Angkor est définitivement abandonnée comme capitale en 1431. Ce site sera laissé à l’abandon et, pour la plus grande part, enseveli sous la végétation foisonnante de la jungle tropicale. Le royaume khmer dura du IXème au XVème Siècle. À son apogée, il domina l’Asie du Sud Est continental. Sa capitale, Angkor, comptait pas moins de 750 000 habitants et couvrait une superficie d’environ 1000 km2 lorsque des missionnaires portugais la découvrirent.



 

Temple BAYON…Représente une multitudes des visages de Bouddha ce sont les Français qui ont entièrement reconstitué le temple avec les 300 000 pierres qui le constituent…Travaux achevés après les Khmers rouges et pourtant avoir perdu tous les documents.

 

 

Angkor Vat…

Le temple le plus sophistiqué de la cité et le plus vaste monument religieux du monde, la capitale de l’empire agonisait déjà.  La civilisation khmère avait appris l’art d’apprivoiser les déluges saisonniers de l’Asie du Sud-Est, en stockant l’eau dans d’immenses bassins  pour éviter les inondations et la restituer en période de sécheresse. Mais elle perdit le contrôle de l’eau, la plus vitale des ressources, entraînant ainsi son déclin. Des sécheresses sévères et prolongées, ponctuées par des pluies torrentielles, auraient anéanti le système hydraulique. Le pouvoir se déplaça vers Phnom Penh  au XVIe siècle, après une période de moussons irrégulières. La première relation sur l’empire khmer en Europe date de 1570 par des voyageurs espagnols et portugais. Il fallut attendre la publication en 1819 par Abel REMUSAT, traduction d’un récit de voyage d’un officier chinois pour réapparaître du néant.

 

C’est en 1861 que le naturaliste Henri MOUHOT explorant la région avec l’abbé Sylvestre permet la redécouverte d’Angkor Vat puis d’Angkor Thom. Son récit sera publié et une  seconde exploration de 1863 à 1866, est menée par Ernest DOUDART DE LAGREE  qui sera beaucoup plus exhaustive. De nombreuses missions d’exploration se succèdent alors jusqu’à la longue présence d’Etienne AYMONIER, nommé représentant au Cambodge en 1879. Celui-ci organisa la traduction des nombreuses inscriptions, reconstitua l’histoire du royaume khmer. Rentré en France à l’issue de sa mission (vers 1886) il publia de nombreuses études, un dictionnaire et de multiples articles qu’il rassemble à partir de 1900 dans son grand ouvrage Le Cambodge. Depuis le début du XXe siècle, le site d’Angkor est patiemment réhabilité par des archéologues, En 1993 après les sinistres Khmers rouges l’UNESCO lance un programme de préservation du site toujours en cours avec le soutien de nombreux pays. Aujourd’hui principale ressources touristiques du pays avec un millions de visiteurs.