Right to dream…

Sans permis international que j’attends depuis 4 mois…et le risque d’une lourde amende nous prenons le bus pour rejoindre le centre de la ville de Panaji capitale de l’état de Goa. Sans beaucoup de charme, mais demain nous irons voir d’autres quartiers et un peu plus loin OLD GOA toujours en bus…Adieu la journée sur une Royal Enfield…Adieu les plages de rêves qui font venir des touristes du Monde entier…Ce mal pour un bien va nous permettrent de recharger les batteries avant la deuxième partie du voyage MUMBAI – VARANASI et la remontée du Gange avant de terminer sur le TAJ MAHAL, la veille de reprendre l’avion à DELHI.

 

 

 

 

Le climat est tropical, il fait chaud toute l’année à Goa, il n’y a pas de saison froide. Les températures les plus hautes sont relevées en mai 30°C/39°C et sont associées à une très forte humidité. La mousson s’abat entre juin et septembre. Les mois les plus agréables sont décembre et janvier avec des températures comprises entre 20°C/30 °C sur la côte. Le tourisme est la principale source de revenus de Goa. Des touristes du monde entier viennent se prélasser sur les plages ensoleillées. Les Indiens séjournent également à Goa pour échapper aux chaleurs de l’été et au froid hivernal. L’industrie touristique est surtout présente le long de la côte, son importance est plus limitée à l’intérieur des terres.

 

 

 

 

Le riz est la principale plante cultivée à Goa, avec la noix de cajou et la noix de coco. L’agriculture, a diminué sur ses quarante dernières années et la pêche emploie 40 000 personnes. La population de cet état bouge, et change, de nombreux habitants partent vivre dans d’autres états de l’Inde, ou à l’étranger, pour le travail, et de nombreux habitants d’autres états de l’Inde, viennent s’installer dans l’état de Goa, pour le travail, également.

 

 

 

 

 

 

Du fait de son histoire agitée, Goa est un État assez varié linguistiquement. Le konkani est la langue native et officielle, elle est la langue maternelle de plus de 61% des habitants. Le marathi et le kannada forment les deux principales minorités linguistiques, comptabilisant respectivement 19% et 7% de la population. L’hindi est, avec l’anglais, l’une des deux langues commerciales de la région, parlée par des communautés immigrées représentant 5% des habitants. Le hindi est très présent dans le système éducatif. L’hindi est surtout présent depuis les années 1980.

 

 

 

 

Héritage de la colonisation portugaise, entre 15000 et 20000 habitants parlent le portugais, qui est redevenu une langue universitaire dans l’État de Goa depuis 2007, et une des langues enseignées, ce qui fait suite à la normalisation des relations diplomatiques entre l’Inde et le Portugal, qui étaient rompues ou difficiles depuis 1961. Pendant la période de la colonisation portugaise, le portugais était la langue de l’élite, de la bourgeoisie, et des métis. Les lusophones étaient souvent bilingues portugais/anglais, et la langue coloniale, le portugais, était peu utilisée par le reste de la population qui parlait surtout le konkani, le marathi, le kannada, et l’hindi. L’anglais était déjà assez présent avant 1961, du temps de la colonisation portugaise, et était utilisé en seconde langue administrative, et pour communiquer avec les étrangers en général. L’État de Goa a une population de langue maternelle anglaise de plus de 8 000 personnes en 2018.

 

 

 

 

Depuis 2000, l’Inde a pris conscience que le maintien de la langue portugaise pourrait servir ce qui concerne les échanges dont économiques avec les pays lusophones. L’Inde a des relations diplomatiques avec le Brésil, un pays dit “émergent”, ainsi qu’avec l’Angola, ou le Mozambique, et l’Inde encourage donc le maintien et le développement de la langue portugaise. Le konkani de Goa comprend de nombreux mots issus du portugais, du fait de la longue colonisation, et se différencie donc du konkani parlé dans le reste de l’Inde. Le konkani parlé à Goa est donc une variante dialectale.

 

 

L’INDE ET L’INTERNATIONAL

 

 

Narendra Modi, né à Vadnagar dans le Gujarat, le 17 septembre 1950, est un homme d’État indien, Premier ministre depuis 2014. Il commence son engagement au Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), un groupe paramilitaire nationaliste. Lors de l’état d’urgence imposé dans le pays en 1975, il est contraint de se cacher. Le RSS l’affecte au Bharatiya Janata Party (BJP) en 1985, au sein de ce parti, Modi occupe plusieurs responsabilités et en devient secrétaire général en 2001.

 

Modi est nommé ministre en chef du Gujarat en 2001. Il effectue quatre mandats, bénéficiant d’une importante croissance économique, cependant, son administration est critiquée pour sa gestion des émeutes de 2002 et pour ses résultats en matière d’indices de santé, de pauvreté et d’éducation. Lors des élections générales de 2014, il conduit le BJP, qui obtient la majorité à la chambre basse, le Lok Sabha, pour la première fois depuis 1984. Il quitte alors sa fonction de ministre en chef du Gujarat pour devenir Premier ministre de l’Inde. Son gouvernement réduit certaines dépenses sociales, initie une démonétisation controversée de billets de grande valeur et lance une campagne sur l’assainissement. Il affiche son souhait d’améliorer l’efficacité de la bureaucratie et centralise le pouvoir en abolissant la Planning Commission. À l’issue des élections législatives de 2019, il est facilement reconduit pour un second mandat, ce qui fait de lui le premier chef de gouvernement indien hors du Indian National Congress à remporter deux mandats consécutifs à la majorité absolue. Son positionnement politique est régulièrement qualifié de national-populiste, anti-musulman et xénophobe.

 

Le sommet du G20 de 2023 à Delhi est la dix-huitième réunion du Groupe des Vingt (G20), un sommet prévu à Pragati Maidan, New Delhi en 2023. La présidence de l’Inde a commencé le 01/12/2022, avant le sommet du quatrième trimestre de 2023. La cérémonie de passation de la présidence a eu lieu comme un événement intime, au cours duquel le maillet de la présidence du G20 a été transféré du président indonésien Joko Widodo au Premier ministre indien Narendra Modi à la fin du sommet de Bali. Formé à la suite de la crise financière qui a balayé les économies d’Asie du Sud-Est à la fin des années 1990 comme un forum pour les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales, le G20 a été élargi en 2007 pour inclure les chefs d’État et de gouvernement. Pendant et après la crise financière mondiale de 2008, les efforts coordonnés du G20 ont permis de contenir la panique et de rétablir la croissance économique. Le groupement comprend 19 pays répartis sur plusieurs continents et l’Union européenne, représentant environ 85 % du PIB mondial. Le G20 invite également des pays non membres, dont le Bangladesh, Singapour, l’Espagne et le Nigeria, ainsi que des organisations internationales telles que les Nations unies, l’Organisation mondiale de la santé, la Banque mondiale et le FMI. Le G20 n’a pas de secrétariat permanent, et un membre prend la présidence chaque année pour diriger l’agenda du groupement qui est divisé en deux voies – l’une menée par les ministres des finances et l’autre par les émissaires des dirigeants des pays membres. Après l’Inde, le Brésil prendra la présidence du G20, suivi de l’Afrique du Sud en 2025. Au cours de son mandat, l’Inde organisera plus de 200 réunions dans une cinquantaine de villes, auxquelles participeront des ministres, des fonctionnaires et la société civile, jusqu’à un sommet de premier plan qui se tiendra dans la capitale, New Delhi, en septembre 2023. Ce sommet réunira une trentaine de chefs d’État et de gouvernement, issus des membres du G20 et des pays invités.

 

 

 

Le Premier ministre indien Narendra Modi a appelé à la coopération internationale pour faire face aux problèmes mondiaux, exposant l’approche du pays au G20…les défis du “Changement climatique, du terrorisme et des pandémies peuvent être résolus non pas en se combattant les uns les autres, mais seulement en agissant ensemble. Il faut dépolitiser l’approvisionnement mondial en nourriture, engrais et produits médicaux, afin que les tensions géopolitiques ne conduisent pas à des crises humanitaires. Sa déclaration reflète la position de New Delhi selon laquelle le conflit en Ukraine, déclenché par une invasion russe en février, doit être résolu par le dialogue et la diplomatie. Interrogé sur l’implication de la Russie dans le G20 pendant la présidence indienne, un porte-parole du ministère indien des affaires étrangères a déclaré que la Russie étant membre du G20…Nous nous attendons à ce qu’elle participe à ce processus, le groupement doit parler d’une seule voix, en particulier sur les questions importantes qui affectent le monde. Le moment choisi pour le sommet, avant les élections générales indiennes prévues en 2024, pourrait contribuer à renforcer la réputation déjà croissante de Modi en tant que leader de stature internationale. Le dirigeant de 72 ans semble également avoir un rapport personnel avec bon nombre de ses homologues du G20, notamment le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron. Malgré tout, la situation géopolitique et économique complexe actuelle fera de l’Inde et de Modi un défi pour façonner la réponse internationale aux multiples crises…L’Inde n’a pas beaucoup investi dans les institutions multilatérales d’élaboration de règles comme le G20, mais il n’est jamais trop tard pour commencer.

 

Le droit au rêve d’une petite fille Indienne…

 

 

 

Être femme, être née dans une famille pauvre d’une tribu de l’Odisha, voilà au moins deux handicaps pour devenir Présidente de la République indienne. Et pourtant, c’est chose faite depuis le 25 juillet 2022, date à laquelle Droupadi Murmu a prêté serment pour être la 15ème présidente de la république indienne. Émotions lors de l’intronisation de Draupadi Murmu. La cérémonie, ouverte par vingt et un coups de canon, s’est tenue dans la grande salle du parlement à Delhi. Vêtue du sari traditionnel de son village, Droupadi Murmu a commencé son discours par un « Johar », le mot de bienvenue des tribus d’Odisha et du Chhattisgarh. Ses premières paroles ont été pour les siens…C’est une grande satisfaction de voir ceux qui ont été dégradés pendant des siècles, écartés du progrès et du développement, les pauvres, les opprimés, les laisser pour compte, les membres des tribus, se reconnaitre en moi. La nouvelle présidente a affirmé que son élection n’était pas une victoire personnelle, mais la victoire de la démocratie qui a porté au plus niveau de l’État une femme née dans une famille pauvre et tribale. Elle a salué son prédécesseur Ram Nath Kovind, lui-même né « intouchable ».

 

 

 

 

L’INDE…UNE PRESIDENCE HONORIFIQUE ?

 

 

À 64 ans, Droupadi Murmu devient la première femme présidente issue d’une tribu, et la deuxième présidente de l’Inde. Appartenant à la tribu Santhal, elle a reçu le vote de plus de la moitié des parlementaires, selon des résultats partiels…Son succès exemplaire motive chaque Indien, un rayon d’espoir pour les citoyens, pauvres, marginalisés et opprimés, a commenté Narendra Modi.

 

Deuxième femme présidente de l’Inde après Pratibha Patil (2007-2012). Elle succède à Ram Nath Kovind, le deuxième président du pays issu de la communauté dalit, au plus bas dans le système des castes, appelée aussi “les intouchables”. Née dans le district de Mayurbhanj dans l’État d’Odisha, Droupadi Murmu a commencé sa vie professionnelle comme institutrice avant d’exercer des fonctions politiques. Elle a occupé des postes ministériels dans le gouvernement de cet État, et été gouverneure de l’État voisin de Jharkhand…En tant que femme issue d’une communauté tribale du district reculé de Mayurbhanj, je ne pensais pas devenir la candidate pour le poste. Ce poste étant principalement cérémoniel, son élection ne devrait pas se traduire par des changements significatifs pour les communautés tribales, longtemps reléguées aux marges de la société…Nous combattons pour les droits des tribus depuis les années 1990, elle ne sera capable de faire quelque chose que si elle est autorisée à utiliser son styloEn effet, si le Premier ministre indien détient le pouvoir exécutif, le président peut renvoyer quelques projets de loi du Parlement pour réexamen.

 

 

 

A Suivre…