Pour parcourir et découvrir cette mégapole, rien de mieux que de partir en motobike. N’écoutez pas les guides ! Si vous roulez sagement et bien sur que vous possédez une bonne expérience du 2 roues vous pouvez en louer un…Les rues et avenues sont bonnes, les gens respectueux et malgré la densité de véhicules chacun y trouve sa place. Par contre pas si simple de trouver un deux roues disponible à la location.
Bangkok กรุงเทพมหานครฯ ou Krung Thep, « Cité des anges » est la capitale de la Thaïlande. Elle occupe une superficie de 1 569 km2 dans le delta du fleuve Chao Phraya en Thaïlande centrale et son nombre d’habitants est supérieur à 9 millions, plus de 15 millions de personnes habitent l’aire métropolitaine de la capitale appelée « Grand Bangkok ». Nombre considéré comme très sous-estimé, puisqu’il ne prend en compte que les habitants de la ville officiellement enregistrés dans celle-ci et non leur nombre réel et de nombreux Thaïlandais restent enregistrés dans leur ville de naissance. Elle est une des plus grandes villes du monde. Située qu’à 2 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui provoque des inondations en période de mousson. La ville s’enfoncerait de 2 cm par an. Sa modernisation entraîne un bétonnage du sous-sol et l’assèchement des khlong. L’eau arrivant en aval, par la Chao Phraya et les autres rivières, s’écoule difficilement à travers la ville, qui ne peut désormais plus absorber le débit du fleuve, en périodes de fortes moussons, sans inondations. Ce phénomène est aggravé par la quantité considérable de déchets plastiques qui se déversent dans Bangkok, rendant le système de drainage insuffisant et endommageant les machines des stations de pompages. Autres causes aggravant l’affaissement de Bangkok…Le pompage d’eau dans la nappe phréatique, le poids des immeubles…Bangkok se classe septième parmi les 136 villes du monde les plus menacées par les inondations côtières d’ici à 70 ans. En 2011, Bangkok a connu une période d’inondations sans précédent due à de fortes moussons. Pendant près de six mois, toutes ses rues ont été partiellement inondées et les autorités ont été obligées d’entreprendre dans l’urgence de gigantesques travaux de déviation des cours d’eau, en périphérie de la ville. Bangkok semble vouée à un sort similaire à Venise, protégée de façon très précaire par des digues et des barrages.
Bangkok est une des métropoles les plus polluées du monde. La pollution de l’air est essentiellement causée par les émissions de dioxyde de carbone et de micro particules fines des véhicules même si l’activité industrielle, les chantiers et les crémations ainsi que le brûlage des cultures sont des sources non négligeables. Il faut aussi ajouter les pluies acides dues au dioxyde de soufre et au dioxyde d’azote etc. Des centaines de milliers de personnes souffrent d’insuffisance respiratoire avec des épisodes de pollutions de l’air de plus en plus fréquents…Janvier 2019, l’air est devenu irrespirable pendant plus d’un mois…Mars 2023, la capitale est noyée pendant plusieurs jours dans un smog toxique, un brouillard opaque qui présente un taux de particules fines nettement supérieur au seuil de prévention, des dizaines de milliers de personnes sont hospitalisées.
Chaque citoyen de Bangkok produit 4 kg de déchets par jour soit 1 460 kg par an en comparaison 580 kg par an en France selon l’ADEME dont 254 kg recyclés. Ces ordures sont souvent stockées en vrac dans des décharges légales ou illégales.
Aujourd’hui, les principaux transports collectifs de Bangkok sont les autobus, le métro aérien (BTS) et le métro semi-souterrain (MRT), les taxis, les tuk-tuk et les moto-taxis. Le développement de la ville sur la rive gauche a été plutôt empirique et réalisé sans plan d’urbanisme. Les grandes voies ont été créées en bétonnant les anciens khlong. Les îlots ainsi créés ont été pourvus de voies secondaires appelées soï. Ceux-ci se finissent très souvent en impasse. Bangkok est l’une des villes les plus bruyantes, les plus polluées et les plus embouteillées du monde à cause de cette circulation automobile anarchique, elle compte plus de 10 millions de véhicules dont 2,5 roulent au diesel.
Le bus est le transport public le plus utilisé à Bangkok plus de 4 millions de passagers par jour. Bangkok possède depuis 1999 un métro aérien, appelé Bangkok Mass Transit System (BTS) ou SkyTrain de Bangkok 900 000 passagers par jour. Celui-ci est composé à l’origine de trois lignes en viaduc, dont des extensions sont en cours de construction. Le BTS assure des liaisons rapides et bon marché vers les quartiers populaires de Bangkok. Un métro souterrain existe également avec l’ouverture d’une première ligne semi-souterraine en août 2004. La construction du métro de Bangkok est une entreprise particulièrement difficile, en raison du sous-sol de la ville, constitué d’alluvions gorgées d’eau. Bangkok est connue pour ses innombrables taxis disponibles partout et à toute heure, dont la grande majorité sont des Toyota Corolla aussi bien roses que jaunes, bleues ou vertes. Depuis que la législation leur impose de rouler au gaz, la pollution a diminué, bien que restant élevée avec ses nombreux motos-taxis (entre 100 000 et 200 000) ainsi que des tuk-tuk dans les endroits les plus touristiques.
Le climat de la ville est un climat tropical marqué par deux saisons…Saison sèche de novembre à avril et Saison des pluies de mai à octobre. En 2017, Bangkok a été nommée capitale la plus chaude du monde avec une moyenne de 29 °C. Mais ici aussi le dérèglement climatique fait sa révolution…Ce janvier 2025, il fait froid dans le nord du pays…Dans le sud c’est la saison sèche qui se retrouve couverte de trombes d’eau…Pour nous à Bangkok l’hinabituelle fraîcheur du matin est appréciée sur le scooter pour traverser la ville du Sud au Nord pour rejoindre la nouvelle gare centrale de la ville pour acheter notre billet pour rejoindre le Nord Est dans quelques jours par un train de nuit.
Le premier jour avec Thibaut, un Français professionnel dans le monde du vin, installé depuis plusieurs années à Bangkok. Rendez vous amical, pour nous faire découvrir un havre de paix créé avec des amis dans cette mégapole en surégime. Après plusieurs années installé en Chine, comme beaucoup de professionnels sa nouvelle base s’est fixée sur Bangkok idéalement situé pour rayonner facilement dans tous les pays d’Asie.
Une communauté chinoise autour de 300 000 personnes est présente à Bangkok.
CHINATOWN en pleine préparation de son nouvel an…L’année du serpent.
Quartier totalement investit par un réseau de rues très étroites avec une multitudes de magasins noyés de marchandises de toutes sortes et bien sur de la restauration sous toutes les formes.
Et d’autres lieux déjà vu en 2018 à revoir si nous revenons à Bangkok avant notre retour. Lire ICI.
Prochaine étape, demain Samedi 18 Ayutthaya ville sacrée située à 2 heures au nord de Bangkok.
UN PEU D’HISTOIRE…
La ville est dirigée par un gouverneur, élu pour quatre ans. Son administration métropolitaine est aussi renouvelée tous les quatre ans. Octobre 2016, la junte militaire ayant effectuée le coup d’état de 2014 remplace le gouverneur de Bangkok par Aswin Kwanmuang, un ancien policier. Nous occidentaux de passages nous ne constatons aucun signe du régime autoritaire dans lequel vit le pays, excepté autour des batiments officiels la présence de la police et surtout de l’armée qui se fait discrète.
Les racines de Bangkok remontent à un petit comptoir commercial créé durant le royaume d’Ayutthaya au XVe siècle au bord du fleuve Chao Phraya qui prend de l’importance avant de devenir le site d’une première capitale, Thonburi, en 1768. Mais la date officielle de sa fondation par Rama Ier, premier roi de la dynastie Chakri, est le 6 avril 1782, sur l’autre rive du fleuve. Il fut occupé par les troupes françaises le 16 octobre 1687, puis cédé officiellement par traité le 1er décembre par le roi d’Ayutthaya Narai. Après la destruction par les Birmans de la capitale Ayutthaya en 1767, le général Taksin, devenu roi, se replia en aval beaucoup plus au sud près de l’embouchure du Chao Phraya sur le site de Thonburi et décida d’y fonder la nouvelle capitale. Taksin fut déclaré fou et renversé par un coup d’État. Il fut exécuté le 6 avril 1782 et remplacé par le général Chakri qui, sous le nom de Phra Yot Fa, devint le premier roi de la nouvelle dynastie Chakri, qui règne encore aujourd’hui. Phra Yot Fa reçut à titre posthume le nom de « Rama Ier » de son successeur Rama III dans le cadre du système d’appellation royale utilisé aujourd’hui. Il décida, pour des raisons de défense, de transférer la capitale sur la rive gauche à Bangkok et commença des constructions fortifiées, aujourd’hui le Grand Palais (Palais royal). Le 6 avril 1782 est retenu comme date de fondation de la ville-capitale Krungthep (Bangkok). Le nom de Bangkok est utilisé par les Thaïlandais dans les documents officiels en anglais, mais le nom qui est utilisé dans le documents officiels en thaï est กรุงเทพมหานคร (Krungthep Mahanakhon).
De 1782 aux années 1850, l’essentiel de la surface actuelle de la ville était couverte de champs, de rizières et de khlongs (canaux). Bangkok était une ville flottante, hormis les palais et les pagodes, il n’y avait pas de maisons construites sur la terre ferme. La ville était concentrée sur le fleuve et les canaux, sur des maisons flottantes, ainsi, on comptait par exemple jusqu’à quatre rangées de maisons flottantes de chaque côté du fleuve. Bangkok était alors surnommée « La Venise de l’Orient ». À partir des années 1850, Bangkok s’ouvre largement aux étrangers : ceux-ci construisent sur la terre ferme des bâtiments coloniaux comme l’ambassade de France (1857) ou l’hôtel Oriental (1876)…Au début du XXe siècle, la population de Bangkok est de 500 000 à 600 000 habitants. Ils se déplacent essentiellement à pied ou en bateau ou en calèche et utilisent aussi comme transport en commun le tramway électrique construit en 1903. Après la seconde guerre mondiale, à partir des années 1950, la capitale se peuple massivement et s’étend. On construit de nombreux immeubles modernes et les canaux sont progressivement comblés pour y construire à la place des rues. Le tramway est définitivement abandonné en 1965 pour faire place à l’ère du tout voiture. Dans les années 1970-1980 émerge de la société une classe moyenne qui va vivre en banlieue dans des lotissements de maisonnettes avec jardinets, toutes construites sur le même modèle en dizaines, centaines voire milliers d’exemplaires et on construit aussi des HLM pour reloger la population des bidons-villes. Dans les années 1980 apparaissent les condominiums, logements de luxe pour les étrangers et les premiers gratte-ciel pour les bureaux.
Bangkok s’inscrit au XIXe siècle au cœur du mouvement de modernisation du royaume de Siam, alors que le pays subit la pression des nations colonisatrices européennes. La ville est ensuite au XXe siècle le théâtre de l’évolution politique de la Thaïlande, notamment avec l’abolition de la monarchie absolue, l’adoption d’une constitution, et plusieurs soubresauts politiques parfois violents. La ville a connu une formidable croissance à partir des années 1960 et exerce aujourd’hui une influence centrale sur la vie politique, économique, culturelle, universitaire et médiatique de la Thaïlande. Le boom économique asiatique des années 1980 et 1990 a amené beaucoup d’entreprises multinationales à installer leur siège régional à Bangkok. La ville est un important pôle d’affaires. C’est également une plateforme internationale pour les transports et la santé, tout comme pour les arts, la mode, les spectacles et le tourisme. Bangkok fait partie des villes les plus visitées au monde.
Avec l’augmentation du niveau des océans, il est possible que la Thaïlande soit obligée de déplacer Bangkok prévient Pavich Kesavawong, directeur général adjoint du département gouvernemental chargé du changement climatique et de l’environnement.
A SUIVRE…