MÉTÉORES. Le plus authentique !

MONASTÈRE NICOLAS ANAPAFSAS.

Les premiers ermites ont atteint le rocher au début du 14ème Siècle. Cette datation est basée sur les restes des fresques peintes de la chapelle Saint-Antoine située au premier étage. Le monastère a été entièrement rénové en 1510. Dès le début de 1900, le monastère a été abandonné et la désolation a commencé. Dans les années soixante, le monastère Saint-Nicolas a été restauré et rénové mais il a été fermé pendant 15 ans. et a recommencé à fonctionner en 1997. Comme dans les autres monastères, la montée au rocher Saint-Nicolas se faisait par des échelles et le filet traditionnel. L’ascension a été longue à cause de la hauteur du rocher. Ainsi, plus tard, ils ont construit des marches taillées dans la roche. Aujourd’hui, les objets sont hissés électriquement.

 

 

 

 

Le nom du monastère est dû à l’emplacement du monastère car il offre repos physique et mental, rafraîchissement et calme à tous…Aux moines, aux visiteurs et aux humbles pèlerins du monastère. Nous n’avons aucune information sur le nombre de moines qui vivaient autrefois dans le monastère Saint-Nicolas Anapafsas. De nos jours, un seul moine, l’abbé archimandrite Polykarpos Venetis, vit ici.

 

 

 

 

Le rocher, au sommet duquel le monastère est construit, a une surface très limitée. Ce fait a affecté la construction des bâtiments du monastère qui n’a pas pu s’étendre. La seule solution était donc d’ériger des bâtiments en hauteur. Le monastère a trois étages. Le katholikon du monastère « l’église Saint-Nicolas » s’étend sur tout le deuxième étage. Il se compose d’une petite nef qui a une forme irrégulière, adaptée à la forme du rocher. Il a un petit dôme au centre du toit qui est sombre et sans fenêtres car le troisième étage a dû être construit au-dessus. Devant la nef, il y a un narthex plus spacieux que la nef.

Cette pièce est appelée « archontariki » le quartiers des invités. C’est une salle de réception pour accueilli des gens comme des « archontes » des princes. C’est l’origine des « archontariki ». Autrefois, les moines avaient l’habitude de laver les pieds des visiteurs.

 

 

 

 

Le katholikon a été décoré en 1527 par le célèbre peintre crétois Théophane Strelitzas, qui était probablement moine à cette époque. Au bas de ses tableaux, il écrivait son monogramme Ch.M. La décoration du katholikon du monastère Saint-Nicolas Anapafsas est la première œuvre portant la signature de ce grand artiste qui fut le chef de file de l’école crétoise. Les fresques ont toutes les particularités de son art unique : délicatesse, vivacité, couleurs vives. Les représentations de l’humiliation du Christ, la Vierge en prière, Jonas dans la bouche du Poisson, la Liturgie des Anges et le Jour du Jugement se distinguent. Il semble que c’était la première fois que Théophane essayait et réalisait une si grande œuvre. Ainsi ses fresques dépassent toutes les attentes et même l’amateur d’art le plus exigeant est émerveillé. Au premier étage se trouve la chapelle Saint-Antoine qui est très petite mais aussi très importante car on peut y voir quelques vestiges d’anciennes fresques datées du 14 ème siècle. Il y a aussi une crypte où étaient autrefois conservés les codex et les reliques du monastère. Au troisième étage, on trouve l’ancien réfectoire décoré de fresques. Aujourd’hui, il a été rénové et sert de salle de réception officielle. Il y a aussi l’ossuaire et la chapelle Saint-Jean-Baptiste qui a également été rénovée.

 

 

 

 

Le « talanto » fait référence à l’Ancien Testament. Noé avant le déluge avait un morceau de bois et il frappait dessus pour que les animaux puissent aller à l’arche pour survivre. Aujourd’hui, nous frappons à ce morceau de bois le “talanto” pour que les moines de la “nouvelle arche”, à savoir les moines du monastère puissent aller assister au service religieux, louant Dieu et demandant le salut.

 

Deux journées intenses, au cœur d’incroyables rochers dominateurs et surtout protecteurs depuis toujours de femmes et d’hommes désireux de vivre une spiritualité intense tournés vers leur dieu. 

 

 

   

 

A SUIVRE…