Ce matin le temps est incertain…Comme ma navigation…Sur un vélo, je m’oriente à partir de l’application GEOVELO avec mon smartphone acccroché et protégé sur le guidon du vélo…Un manque d’attention, le son coupé et c’est 5 kms en montée…Dans la mauvaise direction…Retour vers la bonne route et 10 kms de plus dans la journée…Pas idéal pour commencer alors que toute la journée l’orage menace….Passage dans le village de PONT SAINT-ESPRIT pour franchir le Rhône.

 

Avec son célèbre pont médiéval qui résiste mieux au temps que les milliers de ponts actuels qui menacent de s’effondrer…Construit de 1265 à 1309 il y a 700 ans. Il relie la ville de Pont Saint Esprit dans le Gard à la commune voisine de Lamotte du Rhône, située dans le Vaucluse. Son origine ? En 1265, Jehan de Thianges, prieur de Saint-Saturnin-du-Port, le nom de la ville à l’époque, décide de construire un pont reliant sa ville à la rive d’en face. La légende raconte qu’il posa lui-même la première pierre…S’en suivirent de longues et harassantes décennies de construction, puisque le pont ne sera achevé qu’en 1309, « à raison d’une pile et d’une arche tous les deux ans ».

 

La légende la plus connue raconte que durant la construction du pont, le Saint-Esprit aurait pris l’apparence d’un treizième ouvrier venu considérablement aider le travail des douze compagnons présents sur le chantier, si bien qu’il fut décidé de donner son nom au pont, puis à la ville.

 

 

 

 

Après la traversée du RHÔNE et par de petites routes qui longe l’autoroute du sud. direction la ville d’ORANGE célèbre pour la présence d’un THEÂTRE ANTIQUE et son ARC DE TRIOMPHE. Sans le vouloir il nous accueille triomphalement à l’entrée de la ville et le ciel ne nous es pas encore tombé sur la tête…

 

Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, cet arc urbain aux dimensions impressionnantes, mesure plus de 19m de long et 20m de haut, il servait de porte à l’entrée de la cité romaine d’Arausio au Ier siècle de notre ère. Érigé sous le règne de l’empereur romain  TIBERE en hommage aux vétérans de la IIe Légion gallique de César, fondateurs de la cité, c’est un monument exceptionnel représentatif de l’art romain. Constitué de trois baies et d’un double attique, il est agrémenté d’un riche décor de panneaux d’armes commémorant les victoires de l’armée romaine sur les peuples barbares avec boucliers, casques, enseignes ainsi que la présence d’attributs maritimes exceptionnels témoignent de la suprématie de Rome !

Au XIIe et XIIIe siècles, l’Arc de triomphe fut transformé en forteresse, comme d’autres monuments de la ville. Sa restauration commença en 1820 sous les ordres de l’architecte Auguste Caristie. Cela permit notamment de dégager les contreforts et les différents ajouts médiévaux, laissant apparaitre cet exceptionnel exemple de l’art romain sous les yeux ébahis des habitants !

 

 

 

 

Et surtout son THEÂTRE ANTIQUE, malheureusement très enclavé dans la vieille ville…Devant la façade un ruban d’algeco destiné à la gestion des concerts d’été et la rénovation perpétuelle du site, mais aussi une rue très passante et certainement si indispensable que la ville se prive d’un lieu exceptionnel de vie sans voitures…

 

Le THEÂTRE ANTIQUE d’Orange est le mieux conservé du monde occidental. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981, il doit sa renommée à son monumental mur de scène. « La plus belle muraille de mon royaume », disait Louis XIV. Edifié au début de l’ère chrétienne, il doit sa réputation à la conservation remarquable de son mur de scène. Le Théâtre présente toutes les composantes du Théâtre latin selon Vitruve avec la cavea qui sont des gradins en hémicycle, les accès latéraux et le mur de scène flanqué de parascenia. Conçu pour accueillir le public gallo-romain, c’est par ce lieu que passait la diffusion de la culture et de la langue romaine. 9000 spectateurs pouvaient assister à des tragédies, comédies mais aussi à des spectacles de danse, d’acrobatie et de jonglerie. Des colonnes et de nombreuses statues dans des niches décoraient à l’origine le mur de scène.

 

Incendié au IVe siècle, le théâtre perd sa fonction première. Sa situation au pied de la colline en fait un élément de la défense de la ville. Au fil du temps, il est envahi par les maisons et devient un véritable quartier d’habitation. Il faut attendre le XIXe siècle pour que renaisse le théâtre antique comme lieu de spectacle. Auguste Caristie, architecte en chef des monuments historiques, en assure la restauration. De nos jours, le Théâtre accueille chaque année des dizaines de milliers de spectateurs dans le cadre de diverses manifestations estivales dont les célèbres Chorégies.

 

L’expérience en réalité virtuelle « Les Secrets du Théâtre, un voyage inattendu » vous plonge au cœur de l’âge d’or du Théâtre au Ier siècle à la découverte de ses décors monumentaux. Au cœur de la visite du Théâtre, un parcours didactique appelé « Du génie romain au génie moderne » vous permet de comprendre comment le génie romain a su se développer de manière remarquable et marquer de son empreinte notre culture et notre civilisation modernes. Un nouveau parcours « Les Légendes du Théâtre » est également disponible, et permet de vivre la magie des spectacles contemporains à travers des vidéos 360° .

 

 

 

 

 

Excepté première image pour la traversée du Rhône et la deuxième dans les petites routes avant Orange, toutes les autres témoignent de l’ambiance sur la piste de la VIA VENAISSIA. avec anciennes gares, viaducs et passerelles, ponts surplombants et barrières de sécurité.

 

Cette ancienne liaison ferroviaire datant de 1894 était principalement utilisée pour l’expédition de vin provenant de Gigondas, transport des curistes aux termes de Montmirail ou encore de primeurs. Activité importante de la région à cette époque et qui avaient pour destination principale le Halles de Paris…La plaine du Comtat Venaissin était surnommée le « Jardin de la France », c’est elle qui a inspiré le nom de Via Venaissia.

 

Aujourd’hui, la Via Venaissia c’est 45 kms de pistes qui s’inscrivent dans le cadre d’un projet inter-régional de grande ampleur appelé « Via Rhôna, du Léman à la Méditerranée ». Ce projet est un itinéraire cyclable dont le tracé traverse 3 régions…Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon, et 12 départements…Haute-Savoie, Ain, Savoie, Isère, Rhône, Loire, Drôme, Ardèche, Vaucluse, Gard, Hérault et Bouches du Rhône, reliant le lac Léman à la mer Méditerranée sur 706 km.

 

 

 

 

Comme à chaque fin d’étape un dernier arrêt pour le repas du soir, petit déjeuner et sandwichs spécial Chris pour la pause de 13 heures avant notre arrivée cet après midi à 16heures chez Mireille. 

 

 

 

 

 

Bilan du parcours sur GEOVELO. Lundi 2 Juin…Cliquez  ICI

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     BILAN DU JOUR                                                                      A  SUIVRE…