Peter Blake est néo-zélandais, anobli par la reine d’Angleterre, et ayant vaincu l’Everest, l’Everest de la voile, celui qui consiste à remporter à la fois le Trophée Jules-Verne…Tour du monde sans escale et en équipage, l’America’s Cup...La régate la plus fameuse et la Whitbread…Course autour du monde avec escale et en équipage appelée Volvo Ocean Race. Sir Peter Blake est le seul marin au monde à compter à son palmarès ces trois courses les plus prestigieuses, sans parler de la fameuse Fastnet 1979, qui a causé une des pires hécatombes de la course en mer, ou de la redoutable Sydney-Hobart. Son aura, sa passion, mais aussi la justesse de ses choix et la sûreté de son jugement ont fait de lui un monument de l’histoire de la voile, un homme universellement respecté et aimé. Son duel avec Olivier de Kersauson autour du monde a marqué les mémoires en France, écrivant l’une des plus belles pages de l’histoire de la voile.
Après avoir atteint le sommet de sa carrière de régatier, Sir Peter Blake abandonne la course au large pour se tourner vers une autre passion…La protection de l’environnement. Héritier désigné du commandant Cousteau, pressenti pour réarmer la Calypso, il décline finalement l’hommage, doutant de la sincérité de l’engagement de Francine Cousteau, et entreprend à bord de Sea Master un tour du monde des points écologiquement sensibles de la planète. C’est à l’occasion d’une de ces « Blakexpedition » sur l’Amazone qu’il rencontre son destin en décembre 2001…Il est abattu alors qu’il défend son équipage et son bateau contre des pirates qui le dépouillent de sa vie pour une montre. Sa mort violente achève une existence formidable, et la médiatisation de ce drame révèle à quel point l’homme était populaire dans tous les milieux.
Sa vie se lit comme un roman.
En 2001, Sir Peter Blake, légende du tour du monde à la voile, aventurier et ambassadeur de l’environnement auprès des Nations Unies, a entamé une mission de cinq ans pour rechercher les endroits les plus spéciaux du monde et sensibiliser à l’environnement. Death on the Amazon est un récit captivant du dernier voyage de Sir Peter au cœur de l’Amazone. C’est l’histoire d’un voyage remarquable sur le Seamaster, un yacht de 120 pieds qui a parcouru la plus grande distance que n’importe quel autre yacht avant lui. C’est aussi un hommage émouvant à un homme extraordinaire dont la vie a été tragiquement arrachée par des pirates alors que l’équipage quittait l’Amazone. La légende du tour du monde à la voile, Sir Peter Blake, a éclipsé tous les autres. À bord de l’ENZA, il a battu tous les records du tour du monde à la voile le plus rapide de tous les temps. Il a ensuite remporté la Coupe de l’America, la remportant pour la Nouvelle-Zélande non seulement une fois, mais une deuxième fois en 2000. Déjà un héros national dans sa Nouvelle-Zélande natale, il avait tout le pays derrière lui, portant ses chaussettes rouges porte-bonheur emblématiques. Personne n’avait plus de connaissances que Blake sur les mers du Sud, où les courses se gagnent et se perdent. Il ne pouvait pas aller plus loin dans la compétition de course mais un nouveau défi était nécessaire et il est venu avec l’albatros. Autrefois abondant dans l’océan Austral, Blake a été horrifié de voir les albatros disparaître progressivement à chaque course autour du monde qu’il a entreprise. Quelle en était la raison ?
Blake a maintenant consacré son énergie formidable à sensibiliser le monde à l’environnement. Sur son nouveau bateau, le Seamaster, il a commencé à visiter les points chauds de la planète. En commençant par l’Antarctique, il a ensuite voyagé vers le nord, le long de la côte de l’Amérique du Sud jusqu’au puissant fleuve Amazone. Ici Blake a emmené le Seamaster plus loin qu’il n’ait jamais été de la mer, pour finir dans le Rio Negro, un affluent de l’Amazone. Lorsque le Seamaster ne pouvait plus aller plus loin, la moitié de l’équipage a alors voyagé sur un radeau bongo sur le canal Casiquaire pour enquêter sur la réserve de biosphère du Venezuela et les allégations d’exploitation minière illégale. La mission environnementale de Sir Peter Blake a pris fin tragiquement en décembre 2001. L’équipe de la jungle se trouvait dans le Venezuela le plus reculé lorsqu’elle a appris la mort de son chef. Death on the Amazon est un puissant hommage à Sir Peter Blake, un témoignage extraordinaire de son dernier voyage et des problèmes environnementaux auxquels l’Amazonie est confrontée. C’est aussi un témoignage exceptionnellement émouvant sur la façon dont son équipage a fait face à sa perte. Il est mort en faisant ce en quoi il croyait passionnément, en sensibilisant davantage à l’environnement et à la fragilité de notre précieux monde.
La mer est un espace de rigueur et de liberté.
Victor Hugo