Dragon&Tiger and Chinese…

KANCHANABURI abrite un nombre incalculable de temples et de monastères. Mais le Wat BAN THAM, au sud de la ville, n’est pas un monument bouddhiste comme les autres…Plus un parc d’attraction qu’un lieu de culte….Lorsqu’on monte l’escalier rouge aux rampes bleues, en entrant dans la gueule d’un dragon, on traverse son corps en spirales, paré de peintures mythologiques, pour aboutir enfin dans la demeure de Bouddha qui est une grotte rocheuse ! Il ne s’y trouve non pas une, mais une dizaine de grottes. Un des temples les plus curieux de Kanchanaburi, qui est elle-même une destination phare de la Thaïlande de l’Ouest.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le temple-grotte existait déjà à l’époque du royaume de Sukhothai. Malheureusement, la fondation de l’édifice a été peu documentée, et on est obligé de s’en tenir aux légendes…

 

Le mérite de la découverte revient à un riche négociant de la ville. Il fit part de sa trouvaille à Luang Po Thong et invita celui-ci à y rester. Luang était un moine très célèbre, et en tant que tel, il avait besoin d’un coin isolé, à l’écart du bruit et de la foule, pour méditer à son aise. Les grottes offraient un refuge parfait pour les exigences de la vie monastique. Luang Po Thong accepta de bon cœur l’invitation du marchand et se retira dans la grotte. Un jour, il rencontra une pie et il lui apprit le langage des humains. À compter de cet instant, dit la légende, une bande de pies rôda continuellement aux alentours de la grotte.

 

 

Un monastère moderne a été construit à un jet de pierre de la caverne. Vingt moines y résident, La caverne historique continue d’être utilisée pour les prières et les méditations. Le temple s’organise en trois parties dans son ensemble et ses différents compartiments. La première partie est l’escalier de fer, de forme rectiligne, construit récemment en 1995. Cet escalier vous conduit à la bouche du dragon. Vous traversez ensuite le corps du dragon en montant les marches en colimaçon. Jetez un regard attentif aux peintures murales qui mettent en scène la légende du Jataka. En sortant à l’arrière du dragon, vous parvenez à l’entrée de la grotte principale. Là finit la deuxième partie. Les plus courageux poursuivront la montée jusqu’au sommet qui forme la troisième et dernière partie du temple. La récompense est la vue imprenable sur le fleuve, les rizières et la végétation arborée.

 

 

 

 

L’escalier métallique est haut en couleurs a quelque chose d’amusant et de ludique. Difficile de résister à ce reptile fantastique qui vous fixe de ses yeux bleus aux sourcils rouges. Mais si vous pensez que le dragon à l’entrée est là pour fournir une attraction pure et simple, vous êtes loin du compte. Les nagas sont des êtres mythologiques profondément vénérés dans la religion bouddhiste. Il s’agit de divinités serpentiformes à tête de dragon. Les nagas tenaient compagnie au Seigneur Bouddha dans ses exercices de contemplation. Ils surveillaient les points de passage entre le monde des hommes et le monde des dieux.

 

 

Au bout du tunnel, il y a une vaste grotte de stalactites et stalagmites. Localement appelée Tham Khuha Mangkon Sawan ou « sanctuaire de la fertilité ». À l’intérieur de la cavité, vous découvrirez le Luang Po Yai Chinnarat, une statue solennelle de Bouddha qui aurait été fondue au XIVème siècle à l’époque du royaume d’Ayutthaya. Il est une copie conforme du Phra Phuttha Chinnarat, le très illustre bouddha de Phitsanulok. Conçu sur le modèle des bouddhas d’Ayutthaya, le bouddha de Luang Po Yai Chinnarat est assis en position de lotus, la main gauche posée sur le genou et la main droite touchant le sol pour invoquer la Déesse Terre contre l’armée de Mara. Si vous arrivez au bon moment, vous aurez la chance d’admirer l’idole baignée par les rayons du soleil. D’adorables petits bouddhas sont disséminés dans la salle. Contre toute attente, ils sont d’apparence féminine.

 

 

 

 

À part ce bouddha colossal, une stalactite placée à l’angle de la salle,  là réside l’esprit de Bua Kli, une des nombreuses épouses du gouverneur Khun Paen, un héros légendaire de Kanchanaburi. Bua Kli a été morte en accouchant de son enfant. D’après les croyances locales, l’esprit de la malheureuse hanterait encore les lieux…Des couples en quête de descendance ou faisant face à un problème de stérilité se recueillent aux pieds de la stalactite. Ils déposent des jouets, des layettes ou des grenouillères pour enfants en guise d’offrande avec l’espoir de recevoir la bénédiction de Bua Kli.

 

 

 

 

Après avoir fait le tour du sanctuaire de la fertilité, il faut remonter l’escalier en colimaçon pour arriver au sommet. L’ascension passe par une grotte rocheuse de taille moyenne, des images de Bouddha et une série de petites grottes aménagées en salles de méditation. Au prix de quelques efforts, vous viendrez à bout des 700 marches pour voir un magnifique stupa doré qui domine la montagne. Cependant, la plupart des visiteurs ne sont attirés ni par le stupa, ni par son allure de clocher, ni par les deux bouddhas en position de lotus que le serpent Mucalinda, le roi des nagas, couvre de ses sept capuchons. La raison de la visite est le joli coup d’œil sur le fleuve Mae Klong et les paysages environnants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merveilleusement accroché à une colline rocheuse, le Wat THAM SUA ou Temple de la Grotte du Tigre est une icône incontournable de KANCHANABURI. Grimpez les 157 marches qui conduisent au Bouddha monumental de 18 mètres, de laquelle le temple tient sa réputation. La campagne est brûlée, il fait plus de 35° à l’abri…Difficilement tenable sur notre « Motobike »…

 

 

 

 

Temple de confession bouddhiste, dont la fondation date seulement de 1971. Le nom signifie « temple de la grotte du tigre » dans la langue thaïe. En effet, une grotte se cache dans l’enceinte du complexe, où se refugiait, paraît-il, un moine ermite pour méditer à loisir. Autrefois, une colonie de tigres se serait établie sur la colline où se perche le temple. La grotte subsiste encore à ce jour, mais les félins ont disparu. Les figures animalières qui rehaussent les parois de la caverne gardent les traces de cette lointaine période. Malgré sa jeunesse et son éloignement par rapport au centre-ville, le « sanctuaire de la grotte du tigre » est considéré comme un symbole régional. Il compte deux attractions principales…le Bouddha aux proportions gigantesques et la grotte insolite.

 

 

 

 

CHIN PHRATHANPORN. Un Bouddha hors mesure…

 

 

La popularité du site tient à la présence de la statue de Bouddha recouverte de feuilles d’or. Le Bouddha est dans une position assise, les deux jambes croisées, avec une main posée sur le genou et l’autre tournée vers le haut. Cette représentation de l’Éveillé en forme de lotus indique la méditation qui purifie l’âme et ouvre la voie vers l’ultime sagesse. Affichant 18 mètres de haut et 10 mètres de large, la taille de la statue est presque inégalable. Des fidèles y viennent déposer des offrandes à la lueur des cierges parfumés ou des pièces de monnaie. Une façon d’honorer Bouddha pour lui demander la bénédiction dans les affaires, de bonnes récoltes pour l’agriculture ou des enfants en cas de stérilité.

 

 

 

 

L’mposante statue est abritée dans un chedi qui, lui aussi, ne passe pas inaperçu. Sa taille mesure 69 mètres de haut sur 29 mètres de large. En visitant les deux pagodes situées de part et d’autre du chedi, vous vous construirez une vision comparative des goûts architecturaux de la Thaïlande et de l’Empire du Milieu.

 

 

 

A SUIVRE…