DERNIERS JOURS…

Mardi 4 Octobre…

Nous longeons le détroit de Corinthe par le Sud en direction de son célèbre et si particulier détroit. Après cet arrêt « obligatoire » direction plein Sud sur la côte Est du Péloponnèse pour une pause de quelques jours avec au programme, la découverte du théâtre d’Epidaure et toujours plus loin en fonction de nos envies en attendant de retrouver Lacanau !

 

 

 

 

Le canal de Corinthe est une voie d’eau artificielle creusée à travers l’isthme de Corinthe, en Grèce, pour relier le golfe de Corinthe, dans la mer Ionienne, à l’ouest, au golfe Saronique, dans la mer Égée, à l’est. Le canal de Corinthe fait donc du Péloponnèse une île, puisqu’il perce de part en part l’isthme reliant cette péninsule au reste du territoire grec.

 

 

 

 

Dès le VIIéme siècle av. J.-C., les Bacchiades de Corinthe avaient relié le golfe Saronique au golfe de Corinthe par un chemin de bois pour le roulage des navires. Au VIème siècle av. J.-C., on roulait les bateaux grâce à une voie dallée munie d’ornières de guidage pour les berceaux portant les navires tirés par des cordages entraînés par des contrepoids. Ce système appelé diolkos est parfois considéré comme le premier transport guidé connu. La première tentative de construction d’un canal à cet endroit est attribuée à Néron en 67, qui inaugura les travaux avec une pelle en or. Elle mobilise 6 000 prisonniers juifs envoyés par Vespasien. L’année suivante, à la mort de Néron, son successeur Galba abandonne le projet. En novembre 1869, l’ouverture du canal de Suez amène le gouvernement grec à faire voter une loi sur l’ouverture de l’isthme de Corinthe. Les travaux sont officiellement lancés le 23 avril 1882 en présence du roi de Grèce Georges Ier. Ils se révèlent beaucoup plus difficiles que prévu. La mise en circulation a lieu en janvier 1894 et le premier bateau à traverser le canal est un navire français de 110 m de long et 13 m de large, le Notre Dame du Salut.

 

 

 

 

 

Le canal mesure 6 343 m de longueur et 24,60 m de largeur. La tranchée atteint une hauteur maximale de 52 m pour une profondeur de 8 mètres. Il permet aux navires d’éviter un détour de 400 km autour de la péninsule du Péloponnèse. Aujourd’hui principalement utilisé par des navires de tourisme, plaisanciers et petits paquebots de croisière. Environ 11 000 navires empruntent cette voie chaque année mais il est fermé depuis Janvier 2021 en raison d’un éboulement dans la canal. Depuis 1988, deux ponts submersibles permettent de franchir le canal à chacune de ses extrémités, à l’ouest le pont de Poseidonia, à l’est, le pont d’Isthmia. L’essentiel du trafic routier est supporté par des ponts conventionnels et notamment un pont autoroutier. Le canal est également franchi par deux passerelles ferroviaires.

 

 

 

 

A nos pieds, devant nos yeux, un magnifique et typique paysage de bord de mer Grecque. C’est également la place de notre hébergement sur les hauteurs…

 

 

 

 

 

 

Avant de partir il faut vous dire la Grèce c’est…

 

Des chats partout et très nombreux…Un drapeau très présent, une essence sans l’état…Des taxis jaunes sur Athènes et son stade, dernier témoin d’un Olympisme perdu en Chine et ailleurs…Des traces de l’antiquité parsemés et partout…

 

 

 

 

Zeus jamais très loin…Des soldats automates…Sur le bord des routes, des mini temples par milliers, de toutes les formes et de toutes les tailles…Le premier jour, un joueur de guitare très touchant…

 

 

 

 

LE Théâtre d’Épidaure

 

Le théâtre d’Épidaure a été édifié au ive siècle ou au début du iiie siècle av.J.-C. pour accueillir les  jeux asclépiens, concours en l’honneur du dieu médecin Asclépios. Il a servi de modèle à de nombreux autres théâtres grecs.

 

 

 

 

Le théâtre d’Épidaure est le mieux conservé et passe pour le plus accompli de tous les théâtres grecs antiques. il est parvenu jusqu’à nous dans un état exceptionnel. Les gradins de calcaire gris, presque tous d’origine, n’ont été restaurés que sur les deux ailes. 

 

 

 

 

Le sanctuaire d’Asclépios est un haut-lieu de la médecine grecque, situé en Argolide dans le dème d’Épidaure, à environ 10 km à l’ouest de la petite cité portuaire de Paleá Epídavros. Durant l’Antiquité, les pèlerins accouraient de toute la Grèce pour se faire soigner dans le sanctuaire d’Asclépios, dieu guérisseur. Ce lieu abritait des médecins très réputés. Comme dans tous les sanctuaires grecs, des épreuves sportives et théâtrales étaient organisées en l’honneur des dieux. On a retrouvé à Épidaure des vestiges importants d’équipements sportifs, mais le site est surtout célèbre pour son théâtre.

 

 

 

 

Le koilon, qui signifie le « creux », appelé aussi cavea en latin, formant l’ensemble des sièges des spectateurs, se développe en un hémicycle de 55 rangées de gradins, divisé en deux niveaux par un couloir appelé diazôma. Il était constitué, à l’origine, de 34 volées de gradins, pouvant accueillir 6 200 spectateurs répartis sur 12 sections -kerkidès- séparées par 13 escaliers. Le niveau supérieur, ajouté au iie siècle av. J.-C., compte 21 gradins et 22 kerkidès. La capacité du théâtre se trouva ainsi portée à 12 000 spectateurs. Il a été remarqué que les rapports entre les nombres de ces gradins des deux niveaux encadrent le nombre d’or (34/21 = 55/34 = 1,61..). Le sommet des gradins, d’un rayon de 58 m, se trouve situé à 22,50 m au-dessus de l’orchestra.

 

 

 

 

Des sièges d’honneur en pierre, pourvus de dossiers, occupent le premier rang -proédria- tout autour de l’orchestra. La PISTE circulaire de terre battue, de 20,28 m de diamètre, circonscrite par des dalles de marbre, accueillait les acteurs aussi bien que le chœur des danseurs et des musiciens. La scène -skènè- quadrangulaire, dont on distingue encore les soubassements, fut ajoutée par la suite, ainsi que l’avant-scène -proskénion-, avec ses 14 colonnes. Les portes d’entrée monumentales -parodoi- ont été reconstituées.

 

 

 

 

L’acoustique  est renommée. Le moindre son produit au bas des gradins se propage jusqu’aux rangées supérieures. COMME des chuchotements, une chute de pièce de monnaie ou une allumette craquée en plein centre de l’orchestra, là où se trouve une dalle circulaire, réputée pour être l’autel -thymélé- du dieu Dionysos.

 

 

 

A bientôt…