DANS LES BRUMES MATINALES…
BAGAN / POUR L’HISTOIRE…
Vaste site archéologique bouddhique de près de 50 kilomètres carrés situé dans la Région de Mandalay, dans la plaine centrale de la Birmanie, sur la rive gauche de l’Irrawaddy. Du 9e siècle au 13e siècle, il a été la capitale du royaume de Pagan, le premier empire birman. Occupé par plusieurs villages ou hameaux souvent bâtis à proximité de groupes de temples, il se trouve dans une zone sismique et a subi de nombreux tremblements de terre ayant provoqué de graves dégâts, l’un des plus importants et destructeurs ayant eu lieu en juillet 1975. Un inventaire des monuments du site a été dressé par la suite par Pierre Pichard, de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), avec l’aide de plusieurs collaborateurs locaux. Dans le cadre de cet inventaire en huit volumes publiés entre 1992 et 2001, les monuments ont été mesurés, photographiés et leurs plans tracés, chacun, outre le nom qu’il peut éventuellement porter, recevant un numéro. Cet inventaire recense 2834 monuments, dont de nombreux en ruines. Plusieurs monuments ont été restaurés après le tremblement de terre de 1975, mais dès les années quatre-vingt-dix, une vague de restaurations entreprises sous l’égide du gouvernement birman ainsi que la construction d’un terrain de golf et d’une tour d’observation au milieu du site ont suscité de nombreux commentaires souvent fort critiques de la part des historiens de l’art et archéologues occidentaux. Ces restaurations, qui s’assimilent souvent à des reconstructions, sont financées par des donations des fidèles bouddhistes. Bagan est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO le 6 juillet 2019.
Construits pour l’essentiel entre les 9e et 13e siècles, ils présentent des types et des styles très variés, qui ne se succèdent pas toujours dans l’ordre chronologique. L’indianiste Louis Frédéric distingue trois périodes principales…Avant 1047…Influences diverses (Sri Lankaises, indiennes, tibétaines arakanaises, mônes, pyu, etc.) Entre 1047 et 1160…Influences mônes prépondérantes, développement d’un style birman A partir de 1160…Style proprement birman. Le stūpa, monument plein, de plan circulaire mais pouvant avoir une base de plan carré, voire pentagonal, et dont la vénération se traduit par la circumambulation qu’on en fait. Le plan pentagonal est une création des architectes de Bagan, et fait référence aux quatre derniers Bouddhas du passé ainsi qu’à celui du futur Bouddha, Maitreya (Metteya).
1/ Temple tout en longueur, avec le plus souvent un porche et un vestibule précédant le sanctuaire. Parfois le porche et le vestibule sont absents, et le temple se transforme en petite chapelle pratiquement.
2/ Temple de même structure mais avec un noyau de plan carré bâti au centre du sanctuaire, ce qui permet l’introduction d’images du Bouddha sur les quatre faces et autorise la circumambulation, par exemple le Myebontha.
3/ Temple en forme de croix, ayant quatre ailes (avec porche, vestibule), le plus célèbre étant l’Ananda dont les quatre images comprises dans les sanctuaires représentent les quatre derniers Bouddhas du passé.
On relève en outre l’existence de quelques monuments excavés mais complétés par des éléments construits en briques rajoutés, par exemple le Kyanzittha-umin ou le Kyauk-ku-umin, dont le porche et le sanctuaire forment un bâtiment massif s’adossant à la paroi naturelle dans laquelle des couloirs furent creusé
Avant le levé du jour, des centaines de personnes se dirigent, à pied, à vélos, en scooter électrique (pour moi la meilleure solution) en TukTuk et en bus…Tous à la recherche du meilleur “Spot” pour assister au lever du soleil. Les japonais sont armés d’un colossal matériel photo mais il faut tomber sur un moment favorable…
Pour nous sur 3 matins…Brume/Brouillard alors les photos…