3,8 milliards d’années…Les plus anciennes traces de vie sur Terre,

Durant 3,4 milliards d’années…La vie était exclusivement aquatique,

500 millions d’années…Apparaissent sur terre les premiers signes de vie,

400 millions d’années…Trace des premiers animaux évoluant sur la terre ferme,

 

2,8 millions années…Emergence du genre humain L’HOMO,

300 000 années…Apparition de L’HOMO SAPIENS…

L’histoire humaine ne représente que la dernière minute de l’année !

 

 

 

 

NURAGHE…Construction préhistorique, constituée d’une unique tour ronde en forme de cônee tronqué, apparue en Sardaigne entre 1500 ans av. J.-C. C’est le monument éponyme de la culturee nuragique.

 

Le nuraghe Is Paras est situé à Isili, une ville de la région historique des Sarcidano, dans la province de Sardaigne du Sud, en Italie. Il se trouve sur une éminence qui domine les territoires voisins vers l’Ouest. Sa forme est celle d’un nuraghe trilobé, formé par un bastion triangulaire avec trois tours dans les coins. Sa couverture à tholos est la plus grande et la plus harmonieuse de toutes les tholoi présentes sur les nuraghes de Sardaigne nuragique. Il se compose d’une tour centrale partiellement entourée d’un bastion trilobé comprenant une grande cour. Autour du complexe, une fourmilière a été érigée, du moins sur son côté E, qui émerge au sol sur une longueur d’environ 30 Mètres et une épaisseur de 2 Mètres.

 

La tour principale, de plan circulaire (diamètre 12,50 m x 12,70 m), en blocs de calcaire blanc, haute de 12,70 m, était formée de deux étages superposés, dont le plus bas est conservé aujourd’hui. L’entrée du monument, orientée au S, surélevée de 1,40 m au-dessus de la cour, mesure 2,80 m de haut. Le couloir situé derrière, tronqué vers l’intérieur (largeur 1,15 m à l’entrée ; 2,05 m en bas), long de 4,60 m, présente une section ogivale (hauteur 2,80 m à l’entrée ; 5,75 m en bas).

 

La chambre intérieure, à Tholos, est excentrique. Il a un plan circulaire (diamètre 6,40 m x 6,20 m) et ne possède aucun compartiment annexe. Avec sa hauteur de 11,80 m (avec 33 rangées), c’est le plus haut de Sardaigne. Les murs sont constitués de blocs de calcaire subcarrés et de parallélépipèdes disposés en rangées horizontales.

 

La cage d’escalier qui menait au premier étage s’ouvre sur la pièce elle-même dans le mur de la personne qui entre à une hauteur de 5,25 m. Au sol se trouve un placard à puits (1,25 m de diamètre à l’embouchure) exploré jusqu’à une profondeur de m 5. L’escalier va de s à d. (largeur m 0,80 ; hauteur m 2-2,30), d’abord avec un chemin de 4,50 m sur un plan incliné et, plus tard, dans la section finale (m 4), avec 11 marches qui menaient à la pièce du premier étage, aujourd’hui complètement détruite. Un autre silo de stockage étroit et profond (largeur 0,50 m, jusqu’à 1,50 m de profondeur, 1,25 m jusqu’à une profondeur maximale de 3,05 m) est créé dans la maçonnerie du plan de toit.

 

 

 

 

 

Dans un deuxième temps, aux XIII-XIIe siècles avant notre ère, le nuraghe simple a été transformé en un nuraghe de type « tancato ». En fait, une tour plus petite a été construite devant le donjon et une cour entourée de murs rectilignes a été épargnée entre les deux tours. L’accès se faisait à E par un couloir plat couvert qui menait à la cour. Cette deuxième tour, partiellement effondrée, est conservée pour une hauteur maximale de 2,50 m. La cour, en forme de trois quarts de cercle (m 4,80 x m 3,65), avec des murs légèrement saillants au sommet, a une superficie de 16,75 mètres carrés.

 

Une troisième phase, 1200 ans avant notre ère, a vu l’ajout de deux autres tours, l’une à l’ouest et l’autre au nord-est, reliées entre elles et aux structures les plus anciennes par des rideaux muraux rectilignes (N-E/S-E, O/S-E) et une section murale convexe (O/N-O). L’entrée du bastion, ouverte dans le secteur encastré du rideau E, donne sur un couloir (longueur 2,30 m ; largeur m 0,95-1,10) qui donne, au sud, l’entrée de la cage d’escalier menant aux gradins du bastion ; dans le mur droit, face à la cage d’escalier, se trouve un cabinet quadrangulaire (m 0,43 x m 0,40). L’ensemble de la structure était entouré d’une antemurale équipée de tours, dont certaines parties ont été révélées lors des fouilles de 1988. Tout autour du nuraghe, à l’intérieur et à l’extérieur de l’antimur, il y avait un village de cabanes circulaires encore à creuser.

 

 

 

 

 

 

Le village de GEIGER, notre base est situé entre BARUMINI et MANDAS à 60 kms au nord dee CAGLIARI. Nous sommes au coeur de la zone archeologique la plus intense de l’île. Après le magnifique et émouvant NURGAHE IS PARAS nous partons à la découverte d’un incroyable village et sanctuaire situé sur une crête qui domine cette immense plaine de culture et d’élevage.

 

 

 

 

 

 

 

SANCTUAIRE NURAGIQUE DE SANTA VITTORIA

 

Le site archéologique nuragique fait partie des 31 sites sardes qui sont candidats pour entrer dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le nom du site est issu de la petite église de style roman qui est bâtie au-dessus d’un lieu de culte romain à quelques mètres du temple nuragique. Protégé par une falaise au sud et par une muraille rocheuse au nord, le sanctuaire s’étend sur trois hectares, parmi les vestiges du passé, dans la Giara di Serri. Ce lieu pittoresque vous permettra d’observer l’évolution de la civilisation nuragique de l’âge de bronze au début de l’âge de fer. De l’époque du nuraghe à couloir (1500 av. J.-C.), en passant par la culture « classique » (XIVe-XIIe siècles av. J.-C.), jusqu’à ce que la zone devienne (XIe-IXe siècles av. J.-C.) un symbole de religiosité et de carrefour culturel et commercial de tous les peuples sardes et pas seulement car des objets étrusques, phéniciens et chypriotes, retrouvés dans les fouilles, témoignent d’échanges avec des peuples lointains.

 

Il est composé par plusieurs groupes d’édifices…Temples, cabane du prêtre et ses édifices annexes, l’enceinte des fêtes ainsi que l’enceinte avec les piliers bétyliques. Les premières fouilles archéologiques ont été entreprises en 1909 par Antonio Taramelli. Le temple à puits qui a été découvert en premier est le lieu le plus important de tout le sanctuaire. Il a été construit avec la technique cyclopique, la même que celle utilisée pour les nuraghes, mais avec de la pierre raffinée et non ébauchée. Dans l’atrium du temple était pratiquée l’ordalie. Dans l’antiquité, le temple était couvert et la façade était probablement identique au temple à puits appelé Su Tempiesu de Orune, duquel il reste la façade adossée au rocher.

 

 

 

 

 

L’enceinte des fêtes était l’endroit où les pèlerins fêtaient la divinité locale. Il est probable que dans l’édifice principal du village se réunissaient en assemblées fédérales les clans les plus puissants des sardes nuragiques habitant la Sardaigne centrale afin de conclure les alliances ou déclarer guerre. Les structures communes étaient organisées afin de faire coïncider la fête religieuse et celle civile, le marché avec l’assemblée politique. Le temple à puits de la source sacrée, possède un atrium et fosse à sacrifice avec un espace pour exposition des ex voto, un escalier et la salle à fausse coupole avec trou central où l’eau était recueillie. Il y avait aussi un sacellum rectangulaire avec sacristie pour les offrandes aux dieux. Les jeux ou les affaires se déroulaient dans une vaste cour elliptique avec portiques et salles circulaires dédiées au séjour des participants avec des endroits réservés aux revendeurs de marchandises, aux pâtres, et aux paysans. À proximité se trouvait un édifice circulaire qui servait pour les assemblées avec quelques cabanes où résidait le personnel de garde, d’entretien ainsi que les administrateurs des biens du temple.

 

Quatre groupes de constructions peuvent être identifiés. Le premier est la zone sacrée, composée du temple à puits pour le culte des eaux…C’est l’édifice principal, bâti en blocs de basalte soigneusement travaillés. Un atrium pavé, avec comptoir/siège et autel, et un escalier conduisent au puits. Tout près, se trouve le temple hypèthre, avec deux autels, auquel on accédait par une « voie sacrée ». De là, un passage vous conduira à la « cabane du prêtre », tandis qu’au nord, vous trouverez celle « du chef », dotée d’atrium, sièges et chambre. Une autre unité architecturale est représentée par « l’enclos des fêtes », zone socio-commerciale dédiée aux fêtes, aux affaires et au séjour des étrangers. Vous y reconnaîtrez les portiques, les compartiments avec bancs et sièges, la cuisine collective, « l’enclos des fondeurs » et le « marché », composé de neuf pièces dotées de sièges et de plaques pour exposer les marchandises.

Un troisième groupe de constructions comprend les cabanes, notamment celle du « double bétyle » du nom de la pièce sacrée retrouvée à l’intérieur et les maisons « du foyer » et « du gardien ». Enfin, vous trouverez un quatrième complexe, où se distinguent « l’enclos des supplices » et la « curie », avec environ 50 places assises. C’est peut-être là que se réunissait l’assemblée fédérale constituée des chefs des différents peuples nuragiques du centre de la Sardaigne. Les fouilles ont mis au jour des pièces illustrant le savoir-faire artisanal nuragique avec des maquettes de nuraghe/autels, des protomés de taureaux, des fragments d’armes, des bracelets, des bagues, des haches, des objets en céramiques et, surtout, de petits bronzes (ex-voto) en formes humaines, animales et de moyens de transport. Le sanctuaire « fédéral » fut utilisé également à l’époque punique et romaine. Le caractère sacré continua à l’époque byzantine…On y construisit l’église de Santa Maria della Vittoria, rebâtie ensuite, aux XIe-XIIe siècles.  Il s’agit du sanctuaire chrétien qui a donné son nom au site archéologique.

 

 

 

 

 

 

 

Au cœur d’une nature préservée il y a…

 

 

 

 

Un torrent et ses poches d’eau naturelle pour nous accueillir et nous faire oublier un instant la chaleur et tous les malheurs du Monde…Avant de le rejoindre sans trop d’illusion sur la suite, et de se demander ce que le XXIème siècle laissera comme trace sur une terre en souffrance…

 

 

 

 

 

 

 

A SUIVRE…