Voyager ce n’est pas toujours « Fun »…Ce jour, fait partie de ces moments qui vous font encore plus apprécier tous les autres…Ceux du soleil, des rencontres, des surprises, des joies et de tous les sentîments que le voyageur cherche à VIVRE !






Ce matin, rien de tout cela, avec dès le départ une difficile sortie de PERTUIS et surtout un vent froid face à nous qui deviendra notre adversaire du jour, sous un ciel recouvert d’une couche nuageuse très grise et compacte mais sans pluie…50 kilomètres sans lumières, un parcours sans intérêt avant d’atteindre la ville de SAINT-MAXIMIN LA SAINTE BAUME dominé au coeur de la vieille ville par sa BASILIQUE SAINTE MARIE-MADELEINE plus vaste edifice gothique de provence et son cloître malheureusement fermé depuis plusieurs années pour une rénovation attendue. En attendant ci-dessous de ce magnifique ensemble architectural qui aura résister à tout en attendant une nouvelle jeunesse.





DOMINIQUE de GUZMAN « Saint Dominique »
08/08/1170 – 06/08/1221
Fondateur de l’Ordre des Frères prêcheurs en 1221
Ils prendront en charge la gestion de la basilique durant plusieurs siècle. L’ordre des Prêcheurs ou des Frères prêcheurs, plus connu sous le nom de Dominicains, et historiquement connu également sous le nom de Jacobins, est un ordre catholique né à Toulouse sous l’impulsion de Dominique de Guzmán en 1215. Il appartient, comme l’ordre des Frères mineurs (ou Franciscains), à la catégorie des ordres mendiants. Proche de la population, il se différencie d’autres ordres qui ont pour vœu de s’isoler, comme l’ordre cistercien. Suivant la règle de saint Augustin, ainsi que ses propres Constitutions, en partie inspirées de celles des Prémontrés (O.Præm), il s’est donné pour mission l’apostolat et la contemplation. Le pape Jean-Paul II rappelait que, depuis son origine, l’une des missions principales confiées à l’ordre a été la proclamation de la vérité du Christ en réponse à l’hérésie.
Sa devise est Veritas (la vérité). D’autres devises lui ont aussi été assignées, par exemple « annoncer ce que nous avons contemplé » (contemplata aliis tradere), reprise de Thomas d’Aquin, ou encore « louer, bénir, prêcher » qui est une formule liturgique. Les dominicains sont des religieux mais non pas des moines…Ils ont la particularité de ne prononcer qu’un seul vœu, celui d’obéissance, dans les mains du maître de l’Ordre (ou de son représentant), les vœux de pauvreté et de chasteté étant implicitement inclus. Ils ne font, en revanche, pas vœu de stabilité comme les moines. Ils vivent dans des couvents et non dans des monastères. Leur vocation étant de prêcher, leurs couvents sont souvent situés dans de grandes villes. En 2023, il y a 5 432 dominicains dans le monde, dont 4 093 sont prêtres.




Le troisième fils de Félix de Guzman était un curieux étudiant à l’Université de Palencia en Espagne. La famine désolant la ville, il vendait ses livres pour secourir les pauvres. Tout saint Dominique est inscrit dans ce geste : étudier est une bonne chose, mais le souci des hommes est premier. Devenu chanoine régulier d’Osma en Vieille-Castille, il accompagne son évêque Diègue en voyage et c’est en traversant le midi de la France que tous deux sont frappés par les ravages de l’hérésie des cathares(*). Diègue et Dominique vont à Rome et obtiennent du pape Innocent III la mission de parcourir, avec quelques compagnons, les régions concernées et d’y prêcher l’Evangile par la parole et par l’exemple. La pauvreté évangélique et l’entrain joyeux caractérisent ces prédicateurs. Ils vont deux par deux, prêchant et mendiant leur nourriture. Saint Dominique s’appuie sur la prière du monastère de Prouilhe, près de Fanjeaux, où il a rassemblé quelques « parfaites » cathares converties. Afin de poursuivre et étendre son œuvre de prédication, il réunit ses premiers compagnons dans un couvent de Toulouse dans le même souci de radicale pauvreté. Le pape Honorius III approuve en 1216 son œuvre qui devient l’Ordre des Frères prêcheurs. Dès l’année suivante, ils les dispersent dans toute l’Europe afin d’y fonder des couvents. Il meurt d’épuisement à Bologne.





Pour une visite détaillée et ludique présentée par Marion chargée de mission à l’office de tourisme Provence verte
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Après notre pause devant la basilique et une visite alternée pour ne pas laisser nos vélos seuls, nous reprenons la direction de BRIGNOLES notre ville étape. Un vent de face et froid souffle très fort entre 40 et 60 km/h annoncé, et nous épuisent peu à peu…Faute de solution alternative, nous roulons sur une route très fréquentée et dangereuse mais parfois étrangement totalement vide et bizarre comme cette journée…






Bilan du parcours sur GEOVELO. Mercredi 4 Juin…Cliquez ICI
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