Ce matin juste avant de partir passer voir la source minérale de Quézac jaillit naturellement gazeuse au pied du village d’Ispagnac…En fait juste le batiment fermé…La source de Quézac était déjà connue à l’époque gallo-romaine. Au 18eme on en comprend mieux les propriétés chimiques et thérapeutiques de la source car l’eau de Quézac est riche en bicarbonates, en sodium, calcium et magnésium. Elle est, de plus, exempte de nitrates.

 

 

L’eau de Quézac de la source à la bouteille…

 

Il faudra attendre 1859 pour qu’aient lieu les premiers travaux de captage par le docteur Commandré, propriétaire de la concession. L’histoire dit qu’il fut soigné à l’eau de Quézac pour un mal voisin du choléra. Guéri, il achète la concession de la source. Après des travaux de captage, l’eau est vendue en 1901 sous le nom de «Diva». Dans les années 90 la source de Quézac est rachetée par le groupe Nestlé qui s’intéresse a cette eau gazeuse. Une usine d’embouteillage est construite sur l’autre rive du Tarn à Molines (commune d’Ispagnac) et développe la marque avec des spots publicitaires. La campagne publicitaire s’appuie à la fois sur la richesse de son patrimoine environnemental (la mention « Causses et Cévennes » figure au dos des bouteilles) mais aussi sur l’aspect légendaire…Rachetée en janvier 2017 par le groupe Ogeu, la marque Quézac s’est relancée en communication avec une nouvelle signature « L’eau vraie de Lozère ».

 

Et puis, tout proche, il y a ce pont multicentenaire témoin d’une époque de batisseur. Un pont fait de pierres, parmi tant d’autres, que nous prenons chaque jour, qui résistent au temps et permettent à des coins de régions oubliés de continuer à exister.

 

 

 

 

Des notre départ nous longeons le TARN que nous ne quitterons plus que sur la fin de cette journée. 10 Kms plus loin à FLORAC LES TROIS RIVIERES nous quittons les GORGES DU TARN pour monter longtemps et progressivement vers le village LE PONT-DE-MONVERT. Après lui le TARN devenu un gros torrent nous quitte en prenant la direction des pentes du MONT LOZERE.

 

 

 

 

 

 

 

Il fait très beau, la présence de voitures est faible, aujourd’hui prudente pour nous dépasser sur ces routes étroites et sans peu de visibilté. Il y a aussi des motards énervés par la multitude de virages et quelques groupes de cyclistes que nous croisons. Le décor magnifique est un fabuleux terrain de jeu pour faire du vélo, si vous oubliez que parfois les pentes sont sévères.

 

 

 

 

 

 

Après le passage du col DE LA CROIX DE BERTHEL nous plongeons vers VIALAS et GENOHLAC pour vivre une descente de près de 20 Kms et quitter la LOZERE pour le GARD mais que nous retrouverons sur la fin. Dans la descente un vent chaud du Sud souffle fort…C’est presque l’été !

 

 

 

 

 

 

Toujours vers 15 heures, comme les autres jours nous arrivons dans le village de VIELVIC avec sa rue unique et ses 40 habitants. Nous sommes chez Martine et son Gîte à l’unique grand studio pour une nuit. Demain matin avant de rejoindre AUBENAS, sur les 10 premiers kms, il faudra sortir de ce fond de vallée…Un réveil matinal un peu brutal s’annonce…

 

Dans nos bagages il y a toujours les produits pour notre repas du soir et du matin, car ici comme souvent, il n’y a rien de disponible sur place.

 

 

 

 

 

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