LA GRANDE HISTOIRE
Bien sur c’était il y a longtemps…/ C’était le temps de la guerre et du sang
J’admirais chaque jour tes courageux combattants / Plus forts et rapides que le vent.
Bien des années plus tard / L’extraire du fond de ma mémoire
Venir poser près de toi mon regard / Avant qu’il ne soit trop tard.
Nuit et jour tu transpires la vie / Ton désordre donne toujours plus d’envies
De tes trottoirs monte un immense cri / HANOI ! Comment survivre à ta folie ?
Peuple héroïque avec les armes / Solidaire devant tant de drames
Mais si désemparé sans les larmes
Vietnam tu perds ton Âme.
Oncle HO, je ne demandais qu’à y croire / Souffrance d’un peuple sous les bombes.
J’espérais vivre un jour le grand soir / Mais sans toi, je ne vois plus que des tombes…
Train de nuit, train d’enfer / Arrivé un matin sous la pluie pour me plaire
Cité royale d’un peuple en fuite et moi de le faire / Rouler sans cesse avant de découvrir la mer.
Du village de pécheurs il ne reste que les bateaux / De l’océan je ne découvre plus rien de vraiment beau
Du temps passé, survivent des marchés sur l’eau / Des idées d’hier, j’entends hurler des hauts parleurs mais si faux.
Avec elle, naviguer sur un bateau d’un autre temps / Découvrir d’extraordinaires villages flottants
Au cœur de mystérieux rochers vieux de mille ans / Et se promettre de ne jamais oublier cet instant.
Alors rejoindre les territoires du sud pour savoir / Ne pas imaginer que tout deviendra noir
Écouter mon guide pour encore y croire / L’entendre me parler de sa vie et de ses espoirs.
Je les entends, je les vois courir / Demain il faudra bien partir…
Peuple héroïque avec les armes / Solidaire devant tant de drames
Mais si désemparé sans les larmes
Vietnam tu perds ton Âme.